Quatre bâtiments de l'ancienne Manufacture impériale d'armes de Saint-Etienne ont commencé à être démolis mercredi, en vue de la prochaine construction de la Cité du design. Cette destruction provoque la colère de plusieurs associations.
La Manufacture impériale, construite entre 1866 et 1868, était spécialisée dans la fabrication d'armes de petits calibres. Au plus fort de sa production, elle employait jusqu'à 10.000 personnes. Le site a été fermé à la fin des années 1990 par Giat Industries.
Aujourd'hui, deux bâtiments administratifs et deux résidences de directeurs sont partiellement détruits, éventrés par six pelleteuses acheminées dans la nuit de mardi à mercredi. Un panneau fixé sur la palissade rendant le site inaccessible fait état d'un permis de démolir signé la veille par le préfet de la Loire.
Les opposants dénoncent un effet de surprise, destiné à empêcher toute mobilisation de la part d'associations et de milliers de Stéphanois signataires d'une pétition contre ces démolitions qui, selon eux, "portent atteinte à l'intégrité de ce site unique en France".
A la place des quatre bâtiments est prévue une construction futuriste de 220 mètres de long, dans le cadre de l'édification de la future Cité du design, emblématique du renouveau voulu par le sénateur-maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière (UMP-Rad).
L'élu vert stéphanois Olivier Longeon a dénoncé un "outrage public", au lendemain de la Fête de la musique et de la première biennale de la ville (8-21 juin), destinée à impliquer les habitants dans la "mutation urbaine" de Saint-Etienne. Il a également regretté que la municipalité n'ait pas "attendu la position définitive de la préfecture de région suite au vote de la CRPS (Commission régionale du patrimoine et des sites, ndlr) pour classer la majeure partie du site".
De son côté, la mairie a précisé que l'avis favorable de la CRPS concernant une inscription partielle du site à l'inventaire des monuments historiques "n'entravait pas la mise en oeuvre du projet" de Finn Geipel, architecte de la future Cité du design, qui "conserve plus de 80% du site de la Manufacture".
Aujourd'hui, deux bâtiments administratifs et deux résidences de directeurs sont partiellement détruits, éventrés par six pelleteuses acheminées dans la nuit de mardi à mercredi. Un panneau fixé sur la palissade rendant le site inaccessible fait état d'un permis de démolir signé la veille par le préfet de la Loire.
Les opposants dénoncent un effet de surprise, destiné à empêcher toute mobilisation de la part d'associations et de milliers de Stéphanois signataires d'une pétition contre ces démolitions qui, selon eux, "portent atteinte à l'intégrité de ce site unique en France".
A la place des quatre bâtiments est prévue une construction futuriste de 220 mètres de long, dans le cadre de l'édification de la future Cité du design, emblématique du renouveau voulu par le sénateur-maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière (UMP-Rad).
L'élu vert stéphanois Olivier Longeon a dénoncé un "outrage public", au lendemain de la Fête de la musique et de la première biennale de la ville (8-21 juin), destinée à impliquer les habitants dans la "mutation urbaine" de Saint-Etienne. Il a également regretté que la municipalité n'ait pas "attendu la position définitive de la préfecture de région suite au vote de la CRPS (Commission régionale du patrimoine et des sites, ndlr) pour classer la majeure partie du site".
De son côté, la mairie a précisé que l'avis favorable de la CRPS concernant une inscription partielle du site à l'inventaire des monuments historiques "n'entravait pas la mise en oeuvre du projet" de Finn Geipel, architecte de la future Cité du design, qui "conserve plus de 80% du site de la Manufacture".