Ouvert en septembre 2006 à Kiev, le Pinchuk Art Centre, premier centre d’art contemporain ukrainien, remporte un vif succès. Un musée résolument futuriste signé par l’architecte français Philippe Chiambaretta.
Installé sur les trois niveaux supérieurs de l’Arena, immeuble ancien du centre de Kiev, le Pinchuk Art Centre a ouvert en septembre 2006 de l’homme d’affaires ukrainien Victor Pinchuk. Réalisé par l’architecte Philippe Chiambaretta, ce premier centre d’art contemporain ukrainien développe, sur une superficie de 2.600 mètres carrés, deux étages d’exposition, un vidéo lounge et un bar.
Pour guider le visiteur de la rue vers le musée, l’architecte a initié un « flux ascensionnel », matérialisé par des garde-corps de verre laissant se déployer une structure métallique de bas en haut du bâtiment.
Situé au troisième étage, l’espace d’accueil est délimité par un mur lumineux multicolore, constitué d’un coffrage de tubes néons. L’architecte joue ici sur les matières avec un meuble réalisé en Corian® et un sol de granit de quatre gris différents.
Plus loin, l’espace des salles d’exposition est divisé par un mur central d’un mètre de hauteur regroupant tous les fluides (air conditionné, électricité…). Véritable épine dorsale de cette pièce, ce mur regroupe de manière « artistique » toutes les surfaces d’échange de ventilation. «Ces pièces de métal perforées entretiennent un dialogue avec la trame métallique déployée dans l’escalier principal, et avec les escalier intérieurs où le graphisme est repris avec plus d’ampleur. Elles évoquent les premières cartes imprimées informatiques ou un message codé morse», explique l’architecte. Ajouté à la mise sur la mise en lumière des salles, cet espace dégagé invite le visiteur à la contemplation des œuvres exposées.
Une fois le parcours d’exposition terminé, un video-lounge et un bar accueillent les visiteurs au dernier niveau dans une ambiance résolument contemporaine. Ici, murs et plafonds se croisent et se rejoignent afin de conférer à l’espace une géométrie triangulaire blanche, rappelant le langage de modélisation informatique. De là, chacun peut profiter d’un panorama sur les toits de la ville de Kiev et le marché Bessarabska.
Pour découvrir le musée en images, cliquez ici
Pour guider le visiteur de la rue vers le musée, l’architecte a initié un « flux ascensionnel », matérialisé par des garde-corps de verre laissant se déployer une structure métallique de bas en haut du bâtiment.
Situé au troisième étage, l’espace d’accueil est délimité par un mur lumineux multicolore, constitué d’un coffrage de tubes néons. L’architecte joue ici sur les matières avec un meuble réalisé en Corian® et un sol de granit de quatre gris différents.
Plus loin, l’espace des salles d’exposition est divisé par un mur central d’un mètre de hauteur regroupant tous les fluides (air conditionné, électricité…). Véritable épine dorsale de cette pièce, ce mur regroupe de manière « artistique » toutes les surfaces d’échange de ventilation. «Ces pièces de métal perforées entretiennent un dialogue avec la trame métallique déployée dans l’escalier principal, et avec les escalier intérieurs où le graphisme est repris avec plus d’ampleur. Elles évoquent les premières cartes imprimées informatiques ou un message codé morse», explique l’architecte. Ajouté à la mise sur la mise en lumière des salles, cet espace dégagé invite le visiteur à la contemplation des œuvres exposées.
Une fois le parcours d’exposition terminé, un video-lounge et un bar accueillent les visiteurs au dernier niveau dans une ambiance résolument contemporaine. Ici, murs et plafonds se croisent et se rejoignent afin de conférer à l’espace une géométrie triangulaire blanche, rappelant le langage de modélisation informatique. De là, chacun peut profiter d’un panorama sur les toits de la ville de Kiev et le marché Bessarabska.
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Repères
Philippe Chiambaretta décroche en 1985 un diplôme de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, complété en 1986 d’un Master of Science dont la thèse est consacrée à « la gestion stratégique du design ». En 1995, il décide d’entamer des études d’architecture à l’école de Paris-Belleville et obtient son diplôme d’architecte DPLG en 2000.
A 43 ans, Philippe Chiambaretta compte parmi ses références la réalisation du siège social et du showroom de Jean-Charles de Castelbajac, de la galerie Air de Paris, du Centre National des Arts Plastiques (Paris-La Défense) ou encore du Centre de création contemporaine de Tours.
Philippe Chiambaretta décroche en 1985 un diplôme de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, complété en 1986 d’un Master of Science dont la thèse est consacrée à « la gestion stratégique du design ». En 1995, il décide d’entamer des études d’architecture à l’école de Paris-Belleville et obtient son diplôme d’architecte DPLG en 2000.
A 43 ans, Philippe Chiambaretta compte parmi ses références la réalisation du siège social et du showroom de Jean-Charles de Castelbajac, de la galerie Air de Paris, du Centre National des Arts Plastiques (Paris-La Défense) ou encore du Centre de création contemporaine de Tours.
