"C'est un projet de taille modeste mais à la puissance importante ; un projet entre histoire et architecture", détaille l'architecte Philippe Chiambaretta. "Ce lien s'illustre avec la volonté de réinventer notre relation à la nature, à notre époque. Il y avait un besoin et un sens à proposer un nouvel accueil aux touristes tout en articulant une relation avec la gare, le bosquet et la sculpture."
à lire aussi
Dépeignant un style à la fois classique et moderne, mêlant pierre et bois, dans une géométrie carrée, l'architecte affirme avoir voulu revisiter la notion de pavillon en proposant un péristyle à 10 colonnes, offrant quatre façades indépendantes. Lesquelles arborent une "double approche" : d'un côté, une grande surface vitrée en direction de la gare, de l'autre, un péristyle s'ouvrant vers le bosquet et les bâtiments situés à l'arrière. Un "trait d'union" est ainsi tiré entre le classicisme du château et l'architecture métallique de la gare Rive Gauche, symbolisant pour sa part la modernité.