L'ancien Pdg des Ciments-Français, Pierre Conso, a été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 150.000 euros d'amende pour dissimulation comptable de prises de participations du cimentier dans des concurrents.
Pierre Conso, 70 ans, est le seul a être condamné dans cette affaire qui a été prononcée jeudi par le Tribunal correctionnel de Paris. L'ex-président de Paribas, André Lévy-Lang, 64 ans, poursuivi pour complicité de dissimulation comptable a été relaxé (ndlr : Paribas était à l'époque le principal actionnaire des Ciments-Français), tout comme un ancien administrateur du cimentier, Gilles Cosson.
Le 21 novembre dernier le parquet avait demandé "12 à 15 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de l'ordre de 400.000 F" (60.980 euros) contre M. Conso, et 4 à 6 mois d'emprisonnement avec sursis ainsi que 100.000 F (15.240 euros) d'amende contre M. Cosson. Il avait en revanche demandé la relaxe de M. Lévy-Lang.
Le cimentier italien Italcementi et la BNP-Paribas, parties civiles, ont obtenu l'euro symbolique de dommages-intérêts qu'ils réclamaient. Le premier a été indemnisé par une transaction postérieure aux faits dont il aurait été victime, et la banque estimait ne pas avoir eu de préjudice matériel.
M. Conso était principalement poursuivi pour ne pas avoir fait figurer dans les comptes 1990 et 1991 des Ciments-Français, publiés en avril 1991 et avril 1992, des opérations de "portage" réalisées lors de discrètes prises de participations, réalisées par l'intermédiaire de sociétés amies ou de façade, dans des concurrents européens et pour ne pas les avoir provisionnées.
Ces dissimulations se montaient à 366 millions d'euros fin 1991 et elles ont provoqué la démission de M. Conso et des poursuites lorsque Italcementi les a découvertes après avoir acheté à Paribas, en mai 1992, 54,7% des CF pour 900 millions d'euros.
Le parquet soutenait qu'il s'agissait de "présentations de comptes inexacts et de diffusion d'informations fausses".
Le 21 novembre dernier le parquet avait demandé "12 à 15 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de l'ordre de 400.000 F" (60.980 euros) contre M. Conso, et 4 à 6 mois d'emprisonnement avec sursis ainsi que 100.000 F (15.240 euros) d'amende contre M. Cosson. Il avait en revanche demandé la relaxe de M. Lévy-Lang.
Le cimentier italien Italcementi et la BNP-Paribas, parties civiles, ont obtenu l'euro symbolique de dommages-intérêts qu'ils réclamaient. Le premier a été indemnisé par une transaction postérieure aux faits dont il aurait été victime, et la banque estimait ne pas avoir eu de préjudice matériel.
M. Conso était principalement poursuivi pour ne pas avoir fait figurer dans les comptes 1990 et 1991 des Ciments-Français, publiés en avril 1991 et avril 1992, des opérations de "portage" réalisées lors de discrètes prises de participations, réalisées par l'intermédiaire de sociétés amies ou de façade, dans des concurrents européens et pour ne pas les avoir provisionnées.
Ces dissimulations se montaient à 366 millions d'euros fin 1991 et elles ont provoqué la démission de M. Conso et des poursuites lorsque Italcementi les a découvertes après avoir acheté à Paribas, en mai 1992, 54,7% des CF pour 900 millions d'euros.
Le parquet soutenait qu'il s'agissait de "présentations de comptes inexacts et de diffusion d'informations fausses".