Le Groupement des industries de l'équipement électrique souhaite placer le solaire photovoltaïque au cœur des enjeux économiques et industriels de la France, avec notamment la constitution d'une véritable filière éco-industrielle nationale.

Principale préoccupation du moment pour les acteurs des filières électrique : l'efficacité énergétique. «Elément structurel des politiques publiques nationales», comme le souligne un communiqué du Gimélec, cette notion doit, outre assurer la diffusion en masse à un prix compétitif des EnR, être associée au développement des réseaux électriques intelligents ou encore à une meilleure connaissance des consommations énergétiques.

 

Pour cela, le Gimélec prône l'instauration d'une filière éco-industrielle française, dont l'objectif est d'aller vers un mix énergétique équilibré entre énergies primaires optimisées et décarbonées, intégrant les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique et environnementale.

 

L'organisme rappelle que le solaire photovoltaïque est un «élément vital» de la stratégie énergétique française, et qu'il est temps d'agir pour le positionner en tant qu'enjeu national important dans la future production électrique. «Sa légitimité se consolide de jour en jour», estime le Gimélec, qui indique que le secteur sera compétitif en France dans moins de 10 ans, et que la parité réseau devrait être établie dans certaines régions dès 2016.

 

Ces propositions ne manqueront pas d'être réitérées, à l'aube d'une échéance politique majeure, lors du Colloque du Syndicat des Energies Renouvelables (SER), qui se tiendra le 7 février prochain, ou encore, une semaine plus tard, au moment des 3e Rencontres Parlementaires sur le thème «Energies Renouvelables : situation et perspectives».

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