La filière du solaire photovoltaïque est toujours à la peine tandis que le dernier rapport de la Cour des Comptes préconise la révision du soutien public au secteur. Groupe Solaire de France, spécialisé dans le solaire résidentiel, veut prendre le contre-pied et relancer la filière en annonçant la création de 500 emplois d'ici à fin 2013.
Effet d'annonce ? Toujours est-il que Groupe Solaire de France, un des représentants des installateurs de photovoltaïque résidentiel, a déclaré envisager la création de 500 emplois dans l'Hexagone avant fin 2013.
Ainsi, l'entreprise, dans un communiqué, dit vouloir "se désengager rapidement de ses solutions outsourcées afin de développer et relocaliser en France l'ensemble de son activité d'appels et de télémarketing". Objectif : monter que la filière française a de l'avenir, "pour peu que les pouvoirs publics lui offre un cadre législatif stable", insiste l'industriel. A ce titre, il demande au gouvernement "une feuille de route claire pour le photovoltaïque sur les trois prochaines années".
Quid de l'avenir ?
Rappelons que le secteur vient d'être mis à mal avec la publication d'un rapport de la Cour des Comptes sur la thématique de la politique de développement des énergies renouvelables, qui recommande de réserver les appels d'offre "aux technologies les plus en retard dans la réalisation de leurs objectifs de capacité et aux installations qui ne bénéficient pas d'un tarif d'achat fixé par arrêté, afin d'éviter les effets d'aubaine". En clair, d'abandonner le soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière.
"Nous tendons la main au gouvernement pour relancer ensemble le photovoltaïque français (…). Nous attendons simplement de savoir comme [il] imagine l'avenir de notre filière", explique David Haïun, président de Groupe Solaire de France.