Le directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre de la Ville, a été nommé mercredi en Conseil des ministres directeur général de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), chargée du plan de rénovation des quartiers sensibles.
Né en 1961, Philippe Van de Maele est ancien élève de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale des ponts et chaussées. Il fut en poste à la direction départementale de l'équipement de la Haute-Garonne, de 1987 à 1991, responsable du service du port et de l'aéroport à la direction départementale de l'équipement de la Martinique, de 1991 à 1994, avant d'être appelé comme conseiller technique chargé des aspects économiques, emploi et logement au cabinet du ministre de la Ville, M. Eric Raoult, de 1995 à 1997. A cette date, il fut nommé chargé de mission auprès du directeur des routes au ministère de l'Equipement, puis fut responsable de projets d'infrastructures et de développement urbain à la Banque Américaine de Développement, de 1998 à 2001. Depuis lors, il était responsable du département énergie, transport et communication de World Business Inc.
L'ANRU a été instaurée par la loi d'orientation et de programmation pour la ville du 1er août 2003, pour être le guichet unique pour les financements des projets de rénovation des quartiers sensibles présentés par les élus locaux, pour les cinq ans à venir.
Destiné aux zones urbaines sensibles (ZUS), le programme de rénovation urbaine implique la démolition, la construction ou la réhabilitation de 600.000 logements sociaux en cinq ans, pour un coût estimé à 30 milliards d'euros. La participation de l'Etat est de 2,5 milliards d'euros pour la période 2004-2008.
L'ANRU a été instaurée par la loi d'orientation et de programmation pour la ville du 1er août 2003, pour être le guichet unique pour les financements des projets de rénovation des quartiers sensibles présentés par les élus locaux, pour les cinq ans à venir.
Destiné aux zones urbaines sensibles (ZUS), le programme de rénovation urbaine implique la démolition, la construction ou la réhabilitation de 600.000 logements sociaux en cinq ans, pour un coût estimé à 30 milliards d'euros. La participation de l'Etat est de 2,5 milliards d'euros pour la période 2004-2008.