Le numéro deux allemand du BTP, Philipp Holzmann, décidera au plus tard en 2002 s'il reste indépendant ou s'il s'allie à un autre groupe.
"Il sera décidé au plus tard au premier trimestre 2002 si Philipp Holzmann poursuit son activité en tant qu'entreprise indépendante ou si il s'allie à un partenaire" précise un communiqué du groupe publié à l'occasion de son assemblée générale à Francfort.
Philipp Holzmann avait démenti à la mi-mai des informations de presse selon lesquelles il serait repris d'ici la fin de l'année par le numéro un mondial du secteur, le français Vinci.
"Nous allons étudier dans les prochains mois toutes les options possibles pour l'avenir de Philipp Holzmann, mais absolument rien n'a encore été décidé", avait affirmé à l'AFP une porte-parole, Petra Rob.
Le groupe allemand était passé très près de la liquidation en novembre 1999, mais avait été "sauvé" grâce aux bons offices du chancelier Gerhard Schroeder auprès de ses banques créancières.
Le groupe compte aujourd'hui environ 23.000 employés. Depuis sa quasi-faillite, quelque 5.800 postes ont été supprimés et 149 filiales et sociétés ont été fermées ou cédées. Le groupe a pu réduire ses dettes de 5,5 milliards de DM (2,81 milliards d'euros) à 4,4 milliards de DM (2,25 milliards d'euros). Elles doivent être ramenées à 3,1 milliards de DM (1,59 milliards d'euros) d'ici la fin de l'année.
Le patron de Philipp Holzmann, Konrad Hinrichs s'est dit confiant devant les actionnaires que son groupe va repasser dans le vert cette année en dépit du piteux état du secteur du bâtiment en Allemagne, louant les importants travaux de restructuration accomplis dans le groupe.
Holzmann prévoyait initialement de revenir à l'équilibre l'an dernier, mais a finalement essuyé une perte de près de 80 millions d'euros.
M. Hinrichs, dont le mandat "d'assainisseur" arrive à terme à la fin de cette année, a justifié son optimisme par le fait que les cinq premiers mois de l'année ont été meilleurs que prévus et par la bonne position du groupe sur les marchés étrangers.
Le groupe de BTP espère accroître de 60 à 70% la part de ses activités de construction à l'étranger à moyen terme et parvenir à un total de 3,58 milliards d'euroscette année. Le chiffre d'affaires devrait toutefois continuer à se réduire du fait de la vente de sociétés. Le personnel doit aussi diminuer à environ 20.000 personnes à moyen terme.
Philipp Holzmann avait démenti à la mi-mai des informations de presse selon lesquelles il serait repris d'ici la fin de l'année par le numéro un mondial du secteur, le français Vinci.
"Nous allons étudier dans les prochains mois toutes les options possibles pour l'avenir de Philipp Holzmann, mais absolument rien n'a encore été décidé", avait affirmé à l'AFP une porte-parole, Petra Rob.
Le groupe allemand était passé très près de la liquidation en novembre 1999, mais avait été "sauvé" grâce aux bons offices du chancelier Gerhard Schroeder auprès de ses banques créancières.
Le groupe compte aujourd'hui environ 23.000 employés. Depuis sa quasi-faillite, quelque 5.800 postes ont été supprimés et 149 filiales et sociétés ont été fermées ou cédées. Le groupe a pu réduire ses dettes de 5,5 milliards de DM (2,81 milliards d'euros) à 4,4 milliards de DM (2,25 milliards d'euros). Elles doivent être ramenées à 3,1 milliards de DM (1,59 milliards d'euros) d'ici la fin de l'année.
Le patron de Philipp Holzmann, Konrad Hinrichs s'est dit confiant devant les actionnaires que son groupe va repasser dans le vert cette année en dépit du piteux état du secteur du bâtiment en Allemagne, louant les importants travaux de restructuration accomplis dans le groupe.
Holzmann prévoyait initialement de revenir à l'équilibre l'an dernier, mais a finalement essuyé une perte de près de 80 millions d'euros.
M. Hinrichs, dont le mandat "d'assainisseur" arrive à terme à la fin de cette année, a justifié son optimisme par le fait que les cinq premiers mois de l'année ont été meilleurs que prévus et par la bonne position du groupe sur les marchés étrangers.
Le groupe de BTP espère accroître de 60 à 70% la part de ses activités de construction à l'étranger à moyen terme et parvenir à un total de 3,58 milliards d'euroscette année. Le chiffre d'affaires devrait toutefois continuer à se réduire du fait de la vente de sociétés. Le personnel doit aussi diminuer à environ 20.000 personnes à moyen terme.