Dans son livre «Villes utopiques, villes rêvées», Patrice de Moncan confronte lhistoire de lutopie urbaine à la réalité actuelle illustrée par des interviews darchitectes contemporains comme Jean Nouvel, Roland Castro ou encore Christian de Portzamparc.
Le livre «Villes utopiques, villes rêvées» présente le contraste entre lhistoire des villes utopiques dans une première partie et la façon dont on pense la ville aujourdhui dans une seconde partie, enrichies dinterviews de grands architectes contemporains réalisées par lauteur : Ricardo Bofill, Roland Castro, Léon Krier, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzamparc.
En quoi lapproche de la ville a-t-elle changé ?
«Cest vraiment intéressant de constater que lapproche de la ville sest totalement modifiée» constate lauteur. Dans cet ouvrage, on note en effet que la ville de Thomas More (Utopia) ou de Platon (LAtlantide) était pensée non seulement dans ses contours géographiques et son architecture mais aussi et surtout avec une véritable idéologie et analyse morale de la société. «Même si certaines de ces villes utopiques comme celle de Charles Fourier ou Thomas More étaient autoritaires, ils avaient une véritable idéologie» explique lauteur.
Lutopie urbaine sest peu à peu rétrécie après la Seconde Guerre Mondiale et lexpansion de la ville simpose. La fin des idéologies se situerait après lincroyable travail du Corbusier et dOscar Niemeyer. Lapproche de la ville a changé : larchitecte contemporain en a une vision parcellaire au lieu de penser la ville dans sa globalité.
Quelle serait la ville idéale pour lauteur ?
Pour Patrice de Moncan, la ville rêvée serait «un mélange entre Rome et Paris, avec une petite dose de New York». Plus précisément, sa ville comporterait à la fois une liberté culturelle forte, le plein emploi et des moyens de transports «agréables et fluides», une ville «où les gens y sont volontairement», avec des monuments de différentes époques «pas duniformité», et des espaces verts pour y faire du sport. «Peut-être que la vraie utopie, elle est là : trouver les gens qui vont être vraiment capable de la diriger sans ego», conclut-il.
Ce livre est un de ceux que Patrice de Moncan «a préféré faire». La ville est pour lui «impressionnante» car elle est «la traduction même de la main humaine ».
La question de ce livre est finalement de se demander si lutopie urbaine existe encore. Et la conclusion du livre pourrait bien être la citation du groupe darchitectes anglais Archigramm, qui a choisi comme titre de son manifeste : «En raison total dun manque dintérêt, demain est annulé».
En quoi lapproche de la ville a-t-elle changé ?
«Cest vraiment intéressant de constater que lapproche de la ville sest totalement modifiée» constate lauteur. Dans cet ouvrage, on note en effet que la ville de Thomas More (Utopia) ou de Platon (LAtlantide) était pensée non seulement dans ses contours géographiques et son architecture mais aussi et surtout avec une véritable idéologie et analyse morale de la société. «Même si certaines de ces villes utopiques comme celle de Charles Fourier ou Thomas More étaient autoritaires, ils avaient une véritable idéologie» explique lauteur.
Lutopie urbaine sest peu à peu rétrécie après la Seconde Guerre Mondiale et lexpansion de la ville simpose. La fin des idéologies se situerait après lincroyable travail du Corbusier et dOscar Niemeyer. Lapproche de la ville a changé : larchitecte contemporain en a une vision parcellaire au lieu de penser la ville dans sa globalité.
Quelle serait la ville idéale pour lauteur ?
Pour Patrice de Moncan, la ville rêvée serait «un mélange entre Rome et Paris, avec une petite dose de New York». Plus précisément, sa ville comporterait à la fois une liberté culturelle forte, le plein emploi et des moyens de transports «agréables et fluides», une ville «où les gens y sont volontairement», avec des monuments de différentes époques «pas duniformité», et des espaces verts pour y faire du sport. «Peut-être que la vraie utopie, elle est là : trouver les gens qui vont être vraiment capable de la diriger sans ego», conclut-il.
Ce livre est un de ceux que Patrice de Moncan «a préféré faire». La ville est pour lui «impressionnante» car elle est «la traduction même de la main humaine ».
La question de ce livre est finalement de se demander si lutopie urbaine existe encore. Et la conclusion du livre pourrait bien être la citation du groupe darchitectes anglais Archigramm, qui a choisi comme titre de son manifeste : «En raison total dun manque dintérêt, demain est annulé».
A lire
Villes utopiques, villes rêvées
De Patrice de Moncan
Editions du Mécène
Parution : 2003
356 pages
20
Villes utopiques, villes rêvées
De Patrice de Moncan
Editions du Mécène
Parution : 2003
356 pages
20
Sommaire
Histoire des villes utopiques
LAtlantide
La Cité idéale (Thomas More, Francis Bacon, Tommasco Campanella)
Les Cités religieuses
La Saline royale de Chaux
New Harmony (Robert Owen)
Saint-Simon et la crise urbaine
Le Phalanstère (Charles Fourrier, Victor Considérant, Eugène Sue)
Le Familistère (Jean-Baptiste Godin)
Icara (Etienne Cabet, Freidrich Engels)
Le Paris de Napoléon III
La Cité-jardin (William Morris, Jules Vernes, Anatole France)
La Cité industrielle (Emile Zola)
La Ville motorisée (Eugène Hénard)
La Cité radieuse (Le Corbusier)
La Contre-utopie
Peut-on encore rêver la ville ? (Ricardo Bofill, Roland Castro, Léon Krier, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzampac)
Histoire des villes utopiques
LAtlantide
La Cité idéale (Thomas More, Francis Bacon, Tommasco Campanella)
Les Cités religieuses
La Saline royale de Chaux
New Harmony (Robert Owen)
Saint-Simon et la crise urbaine
Le Phalanstère (Charles Fourrier, Victor Considérant, Eugène Sue)
Le Familistère (Jean-Baptiste Godin)
Icara (Etienne Cabet, Freidrich Engels)
Le Paris de Napoléon III
La Cité-jardin (William Morris, Jules Vernes, Anatole France)
La Cité industrielle (Emile Zola)
La Ville motorisée (Eugène Hénard)
La Cité radieuse (Le Corbusier)
La Contre-utopie
Peut-on encore rêver la ville ? (Ricardo Bofill, Roland Castro, Léon Krier, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzampac)