Alors que le marché est plutôt orienté à la baisse, l'activité dans l'artisanat du bâtiment se maintient à un bon niveau au second trimestre 2002. Une seule ombre au tableau, les artisans du bâtiment ont toujours autant de difficultés à recruter.
Selon la note trimestrielle de conjoncture Capeb/I+C, les entreprises artisanales du bâtiment ont réalisé un deuxième trimestre 2002 aussi bon que celui de l'année précédente et "leur activité devrait se situer en 2002 au même niveau qu'en 2001", à 21,5 milliards d'euros, soit 58% du chiffre d'affaires du bâtiment. L'organisation patronale précise par ailleurs que les potentialités de création d'emplois restent élevées dans le secteur artisanal.
La Capeb précise par ailleurs que les carnets de commandes "laissent présager un redressement de l'activité au cours des prochains mois, aussi bien dans le neuf que dans l'entretien-réparation". Un redressement qui profitera particulièrement aux grosses entreprises artisanales (10 à 20 salariés).
Ces orientations contrastent avec celles de l'ensemble du secteur, dont le volume d'activité a baissé de 0,5% au deuxième trimestre, selon la CAPEB. Les entreprises artisanales réalisent 58% du chiffre d'affaires du bâtiment.
Mais ces perspectives vont se heurter aux difficultés persistantes de recrutement dans les métiers du bâtiment, alors que les besoins en main d'oeuvre y sont très élevés.
En effet, une étude du Credoc pour l'Unedic réalisée en juin place le secteur de la construction au 4ème rang des 23 secteurs de l'économie en nombre d'individus à recruter.
Cette étude indique que les entreprises du BTP - petites ou grosses - chercheraient à recruter plus de 143.000 personnes cette année.
Les besoins en main d'oeuvre sont de plus de 27.000 maçons, 12.000 plombiers, 10.000 menuisiers, 6.000 serruriers et 13.000 ouvriers du second oeuvre du bâtiment, sans oublier 6.000 conducteurs d'engins du BTP. Et pour tous ces métiers, le pourcentage des "cas difficiles à recruter" varie entre 82% et 90%, la palme revenant aux maçons.
La Capeb précise par ailleurs que les carnets de commandes "laissent présager un redressement de l'activité au cours des prochains mois, aussi bien dans le neuf que dans l'entretien-réparation". Un redressement qui profitera particulièrement aux grosses entreprises artisanales (10 à 20 salariés).
Ces orientations contrastent avec celles de l'ensemble du secteur, dont le volume d'activité a baissé de 0,5% au deuxième trimestre, selon la CAPEB. Les entreprises artisanales réalisent 58% du chiffre d'affaires du bâtiment.
Mais ces perspectives vont se heurter aux difficultés persistantes de recrutement dans les métiers du bâtiment, alors que les besoins en main d'oeuvre y sont très élevés.
En effet, une étude du Credoc pour l'Unedic réalisée en juin place le secteur de la construction au 4ème rang des 23 secteurs de l'économie en nombre d'individus à recruter.
Cette étude indique que les entreprises du BTP - petites ou grosses - chercheraient à recruter plus de 143.000 personnes cette année.
Les besoins en main d'oeuvre sont de plus de 27.000 maçons, 12.000 plombiers, 10.000 menuisiers, 6.000 serruriers et 13.000 ouvriers du second oeuvre du bâtiment, sans oublier 6.000 conducteurs d'engins du BTP. Et pour tous ces métiers, le pourcentage des "cas difficiles à recruter" varie entre 82% et 90%, la palme revenant aux maçons.