Ciments français, filiale du groupe italien de matériaux de construction Italcementi, a enregistré une perte nette de 150,9 millions d'euros en 2012. Un résultat dû à la crise en Europe et aux dépréciations d'actifs, notamment en Espagne et en Egypte.

Tandis qu'il avait enregistré un bénéfice net de 119,1 millions d'euros en 2011, le groupe Ciments français affiche une perte nette de 150,9 millions d'euros en 2012.

 

Ces résultats s'expliquent "par les effets de la crise économique qui ont continué à peser sur la demande en matériaux de construction dans les pays industrialisés européens", a expliqué le groupe dans un communiqué.

 

En outre, Ciments français a procédé en 2012 à des dépréciations d'actifs principalement en Espagne et en Egypte, ainsi qu'à des "immobilisations corporelles" en Grèce pour un montant total de 270,9 millions d'euros.

 

Côté perspectives, la filiale d'Italcementi est prudente. Elle envisage une consommation en matériaux de construction "orientée à la baisse en Europe de l'ouest, en légère hausse aux Etats-Unis et soutenues dans la plupart des pays émergents".

 


Perte nette également pour Italcementi en 2012
Le cimentier italien Italcementi affiche comme sa filiale française une perte en 2012. Celle-ci atteint 362,4 millions d'euros. En cause : des écarts d'acquisition, des coûts de restructuration et des effets fiscaux.
"2012 a encore été une année marquée par l'impact de la crise économique, qui a eu de graves répercussions sur la construction et les infrastructures dans les pays européens, compensées en partie par une tendance positive dans certains pays émergents, notamment en Asie", note le groupe dans son communiqué. A noter que le chiffre d'affaires 2012 est confirmé en repli de 3,8% à 4,48 milliards d'euros.

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