Les perspectives d'embauche du 3e trimestre 2015 continuent de progresser en s'établissant à 4%. Les petites et moyennes entreprises affichent des prévisions encourageantes avec un solde compris entre 3 et 7%, indique le baromètre Manpower.
Les employeurs français s'apprêtent-ils à embaucher ? Oui, selon les résultats du baromètre Manpower*. Malgré une hausse du chômage de 0,7% en avril dernier, les perspectives d'emploi enregistrent une hausse de 4% dès la rentrée 2015, soit une progression de 3 points par rapport au trimestre précédent. "C'est une première depuis 2011, signe possible d'un début de reprise économique", indique l'entreprise d'intérim. Cette tendance rejoint les prévisions de l'OCDE, parues le 3 juin dernier, annonçant une inversion de la courbe du chômage au cours du second semestre de 2015.
Les embauches les plus significatives sont à prévoir du côté des grandes entreprises (plus de 250 salariés), pour lesquelles le solde net d'emploi s'établit à 11%. Les moyennes entreprises affichent, quant à elles, des signes encourageants, avec une prévision de 7%, tandis que le solde atteint respectivement 3% et 4% dans les petites entreprises et les TPE (Très Petite Entreprise). "Nous risquons d'être confrontés de façon violente et tragique au paradoxe français de l'employabilité : un chômage de masse qui se concentre sur les plus fragiles et les moins qualifiés et des entreprises qui peinent de plus en plus à embaucher, faute de compétences en phase avec leurs besoins", remarque toutefois Alain Roumilhac, président de Manpower Group.
Les embauches les plus significatives sont à prévoir du côté des grandes entreprises (plus de 250 salariés), pour lesquelles le solde net d'emploi s'établit à 11%. Les moyennes entreprises affichent, quant à elles, des signes encourageants, avec une prévision de 7%, tandis que le solde atteint respectivement 3% et 4% dans les petites entreprises et les TPE (Très Petite Entreprise). "Nous risquons d'être confrontés de façon violente et tragique au paradoxe français de l'employabilité : un chômage de masse qui se concentre sur les plus fragiles et les moins qualifiés et des entreprises qui peinent de plus en plus à embaucher, faute de compétences en phase avec leurs besoins", remarque toutefois Alain Roumilhac, président de Manpower Group.
Industrie manufacturière et immobilier en hausse
Parmi les secteurs les plus attractifs, l'industrie manufacturière observe un net regain de confiance avec une prévision d'emploi à 6%. De bons résultats sont également à attendre dans le secteur de l'immobilier, de la finance, de l'assurance, des services aux entreprises et des services publics où le solde net d'emploi atteint les 5%.A l'inverse, les industries extractives prévoient de supprimer une partie de leurs effectifs (-13%). Ailleurs, les prévisions d'emploi régressent de -6% dans les métiers du transport, -4% dans la logistique et la communication et -4% dans le commerce.
"Les difficultés de mise en place de la réforme de la formation professionnelle sont particulièrement préoccupantes", s'inquiète Alain Roumilhac.
Au niveau européen, la France figure dans la moyenne des autres nations dans lesquelles les perspectives d'emploi sont dans l'ensemble positives. La Slovaquie (+12%), la Finlande (+11%) et la Bulgarie (+10%) font partie des plus optimistes. L'Allemagne (5%) et le Royaume-Uni (6%) connaîtront un marché de l'emploi dynamique, contrairement à l'Italie qui enregistrera des résultats négatifs (64%).
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*Le baromètre Manpower des perspectives d'emploi pour le 3e trimestre 2015 a été réalisé dans 42 pays et territoires, du 15 au 28 avril 2015, auprès d'environ 59 000 employeurs environ issus d'entreprises privées et d'organismes publics dont 1 000 employeurs en France.