Selon l’enquête de l’Insee publiée vendredi portant sur la conjoncture du bâtiment en janvier 2007, les chefs d'entreprise confirment le léger infléchissement observé en fin d’année. De même, les perspectives d'activité des artisans du secteur «se dégradent» tandis que les difficultés de recrutement dans le secteur «s'accentuent».

Selon les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment pour janvier 2007, publiée vendredi par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee), les chefs d’entreprises indiquent un nouveau ralentissement de leur activité passée.

«Les soldes d’opinion correspondants restent toutefois bien au-dessus de leur moyenne de long terme», précise l’Insee. Malgré cela, Au vu de leurs perspectives générales d’activité, les entrepreneurs sont un peu moins optimistes sur la situation du secteur du bâtiment dans son ensemble. De même, le jugement des entrepreneurs sur leur carnet de commandes «s’érode». Pourtant, Leur niveau permet d’assurer 6,5 mois d’emploi à temps plein des effectifs : 7,9 mois dans le gros oeuvre et 5,5 mois dans le second œuvre, constate l’Insee.
Par ailleurs, toujours pour le mois de janvier 2007 Les tensions sur l’appareil productif progressent encore un peu : «la moitié des entreprises déclarent être contraintes dans leur production», commente l’Insee, notamment en raison du manque de personnel et des difficultés de recrutement. Ces difficultés «concernent quatre entreprises sur cinq», note l’Insee. Les perspectives de prix remontent légèrement. Le solde d’opinion correspondant se situe «à un niveau nettement supérieur à sa moyenne de long terme». Les chefs d’entreprises déclarent que leur trésorerie «s’est dégradée», avec pourtant un raccourcissement des délais de paiement dans le second oeuvre mais une stabilité dans le gros oeuvre.

Les perspectives d'activité des artisans du bâtiment «se dégradent»
Concernant les artisans, «leur opinion apparaît un peu moins favorable qu'au trimestre précédent», indique l’Insee. En effet, si leurs réponses témoignent d'une «amélioration de l'activité passée», leurs perspectives personnelles d'activité pour le trimestre à venir sont «en baisse». Parallèlement, «selon les artisans, le rythme de progression de l'emploi s'est modéré».
Les perspectives «générales», c'est-à-dire l'appréciation des artisans sur la conjoncture globale de leur secteur, «se dégradent également», note l'institut. Néanmoins, le solde d'opinion correspondant «se situe au-dessus de sa moyenne de longue période». La situation de leur trésorerie s'améliore, selon les artisans, tandis que les délais de paiement de leur clientèle est stable.

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