Le projet futuriste de l'architecte français Dominique Perrault a été retenu pour la construction de l'annexe du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. En optant pour un projet résolument moderne, le célèbre scène prend ainsi une longueur d'avance sur son éternel rival, le Bolchoï de Moscou.
"Le choix a été très difficile car nous avions affaire à des projets remarquables, mais après deux jours de travail, le jury a décidé à l'unanimité de retenir le projet de Dominique Perrault", a déclaré le directeur artistique du théâtre Valery Guerguiev.
Le projet de l'architecte français, à qui l'on doit la Bibliothèque nationale de France à Paris, est un bâtiment de verre avec une armature métallique sans forme déterminée et pouvant ressembler à un cocon ou à une pierre de cristal.
"C'était inattendu", a commenté à l'AFP M. Perrault à l'annonce du résultat, estimant que son projet avait été choisi car il portait en lui "le courage et la fierté de donner au Mariinski la grandeur architecturale qui doit être celle d'un grand opéra". "C'est un bâtiment ouvert sur la ville, généreux, culturel", a-t-il ajouté.
De son côté, M. Guerguiev a brièvement expliqué que le projet français avait "convaincu tout le monde" en particulier parce que "le bâtiment n'est pas statique".
Selon le célèbre chef d'orchestre, "la nouvelle scène du Mariinski pourra faire concurrence à n'importe quel théâtre du monde", notamment en ce qui concerne "le confort et les capacités techniques".
Le nouveau bâtiment, d'une surface totale de 39.000 m2, avec une salle devant pouvoir accueillir 2.000 personnes, devrait être construit vers 2007 à côté de l'édifice actuel de 1.600 places. Il sera caractérisé par une immense coquille dorée en verre et un volume intérieur spacieux en marbre noir et décoré en rouge et or.
Dans l'autre aile, la partie technique sera structurée autour d'une colonne vertébrale fonctionnelle, sorte de rue intérieure réservée au personnel et où pourront s'engouffrer les camions.
Selon le règlement du concours, le coût du nouveau bâtiment ne doit pas excéder 100 millions de dollars. Il sera financé par l'Etat russe.
Onze projets ultra-modernes et de ce fait controversés étaient en compétition pour agrandir le célèbre théâtre russe, datant de 1860 et situé en plein centre de l'ancienne capitale impériale à la parfaite unité architecturale classique.
D'après le vainqueur, les autres projets "n'entretenaient pas de dialogue démocratique et humain entre l'opéra et la ville", même si le projet du Japonais Arata Isozaki, avec ses formes droites et pures, était "très élégant" et celui du Suisse Mario Botta, une construction en deux volumes superposés, l'un de pierre, l'autre transparent, était "très bien étudié".
Quant au grand favori, le projet de l'Américain Eric Owen Moss qui proposait un bâtiment recouvert de bulles de verre ressemblant à des blocs de glace, il était "très spectaculaire, mais très américain pour moi l'européen", selon M. Perrault.
Le Mariinski, éternel rival du Bolchoï de Moscou, s'est forgé au cours des dix dernières années sous la direction de Guerguiev la réputation de "meilleure scène de Russie".
Le projet de l'architecte français, à qui l'on doit la Bibliothèque nationale de France à Paris, est un bâtiment de verre avec une armature métallique sans forme déterminée et pouvant ressembler à un cocon ou à une pierre de cristal.
"C'était inattendu", a commenté à l'AFP M. Perrault à l'annonce du résultat, estimant que son projet avait été choisi car il portait en lui "le courage et la fierté de donner au Mariinski la grandeur architecturale qui doit être celle d'un grand opéra". "C'est un bâtiment ouvert sur la ville, généreux, culturel", a-t-il ajouté.
De son côté, M. Guerguiev a brièvement expliqué que le projet français avait "convaincu tout le monde" en particulier parce que "le bâtiment n'est pas statique".
Selon le célèbre chef d'orchestre, "la nouvelle scène du Mariinski pourra faire concurrence à n'importe quel théâtre du monde", notamment en ce qui concerne "le confort et les capacités techniques".
Le nouveau bâtiment, d'une surface totale de 39.000 m2, avec une salle devant pouvoir accueillir 2.000 personnes, devrait être construit vers 2007 à côté de l'édifice actuel de 1.600 places. Il sera caractérisé par une immense coquille dorée en verre et un volume intérieur spacieux en marbre noir et décoré en rouge et or.
Dans l'autre aile, la partie technique sera structurée autour d'une colonne vertébrale fonctionnelle, sorte de rue intérieure réservée au personnel et où pourront s'engouffrer les camions.
Selon le règlement du concours, le coût du nouveau bâtiment ne doit pas excéder 100 millions de dollars. Il sera financé par l'Etat russe.
Onze projets ultra-modernes et de ce fait controversés étaient en compétition pour agrandir le célèbre théâtre russe, datant de 1860 et situé en plein centre de l'ancienne capitale impériale à la parfaite unité architecturale classique.
D'après le vainqueur, les autres projets "n'entretenaient pas de dialogue démocratique et humain entre l'opéra et la ville", même si le projet du Japonais Arata Isozaki, avec ses formes droites et pures, était "très élégant" et celui du Suisse Mario Botta, une construction en deux volumes superposés, l'un de pierre, l'autre transparent, était "très bien étudié".
Quant au grand favori, le projet de l'Américain Eric Owen Moss qui proposait un bâtiment recouvert de bulles de verre ressemblant à des blocs de glace, il était "très spectaculaire, mais très américain pour moi l'européen", selon M. Perrault.
Le Mariinski, éternel rival du Bolchoï de Moscou, s'est forgé au cours des dix dernières années sous la direction de Guerguiev la réputation de "meilleure scène de Russie".