CONJONCTURE. Le syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers tire de nouveau la sonnette d'alarme face à des pénuries de matières premières qui perdurent. Les professionnels doivent à la fois faire face à cette crise et à celle de la hausse des prix de l'énergie.
Les pénuries de matières premières et les hausses des prix engendrées par cette crise continuent de faire trembler le secteur du Bâtiment. Depuis des mois, les professionnels alertent sur cette situation conjoncturelle compliquée qui entraîne des ruptures d'approvisionnements. Si les acteurs du BTP espéraient au printemps dernier que la crise serait résolue d'ici la fin de l'année, force est de constater que les problèmes d'approvisionnement perdurent. "Toutes les activités mondiales du bâtiment avaient redémarré en 2021 car le Covid-19 s'était un temps calmé et nous pensions que les choses iraient mieux à la rentrée", confie à Batiactu Christophe Jeauneau, président du Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad). "Les prévisions pour le premier semestre 2022 ne sont pourtant pas bonnes, ni en termes de baisse des prix, ni en termes de disponibilité des matières premières. Nous avons des discussions avec nos fournisseurs et nous avons du mal à obtenir des monomères [un composé constitué de molécules simples qui peut former des polymères, ndlr]."
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