A l'occasion des 4èmes Assises européennes du Paysage qui se sont achevées hier à Strasbourg, les paysagistes ont fait entendre leru voix en demandant que les autorités prennent plus en compte la dimension paysagère dans le développement durable.
C'est lors de la 4ème édition des Assises européennes du paysage, du 26 au 28 octobre à Strasbourg, que les paysagistes ont demandé aux autorités de prendre plus en compte la dimension paysagère dans le développement durable.
Pour Michel Péna, président de la Fédération française du paysage (FFP) et également paysagiste : «Le Grenelle de l'environnement, auquel nous adhérons, a totalement oublié la dimension paysagère». «Le Grenelle a quantifié les modifications qu'il fallait donner à notre mode de fonctionnement, mais nous paysagistes, ce qui nous intéresse, c'est l'aspect qualitatif», a-t-il ajouté.
Pour Michel Péna, président de la Fédération française du paysage (FFP) et également paysagiste : «Le Grenelle de l'environnement, auquel nous adhérons, a totalement oublié la dimension paysagère». «Le Grenelle a quantifié les modifications qu'il fallait donner à notre mode de fonctionnement, mais nous paysagistes, ce qui nous intéresse, c'est l'aspect qualitatif», a-t-il ajouté.
Le parc des Guilands à Bagnolet, près de Paris, est un bon exemple de ce «choc culturel» entre jardin traditionnel et lieux respectueux de l'écologie, que les paysagistes tentent d'adoucir. En effet, à côté d'une zone «artificielle» avec un gazon net, une partie est laissée naturelle, favorisant la biodiversité animale. Des chemins surélevés permettent aux visiteurs de «sentir» la vie dans cet espace apparemment moins entretenu.
"On compose un paysage que l'on comprend et qu'on peut donc s'approprier, tout en étant plus respectueux de la nature", signale Michel Péna qui déplore que le Grenelle de l'environnement, ne prend pas en compte «la sensibilité, la jouissance d'un lieu».