Aménager une parcelle de terrain de 240 m² : telle est la mission de 26 paysagistes dans le cadre du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire (41). Leurs créations autour du thème du partage prennent des allures très différentes, et offrent même leurs propres visions de lenvironnement et de lécologie. Visite de ces créations.
Pénétrer dans un jardin, puis un autre, y découvrir avec étonnement ou émerveillement le travail de paysagistes connus ou méconnus venus de divers horizons. Voilà en quelques mots comment se déroule généralement une visite à Chaumont-sur-Loire pendant toute la durée du Festival International des Jardins.
Lévénement offre la possibilité, par le biais dun concours, à des professionnels de lunivers du jardin daménager lune des 26 parcelles - denviron 240 mètres carrés - du parc du château de Chaumont. Cette année, sur les 266 dossiers reçus, le jury présidé par le paysagiste Louis Benech a sélectionné 8 professionnels français, 6 professionnels étrangers et quatre écoles dont une implantée aux Etats-Unis. Seule contrainte imposée aux gagnants du concours : le thème. Après avoir été confrontés à celui de la mobilité lannée dernière, les participants ont, pour cette édition 2008, été invités à créer autour «du partage». Une piste de réflexion propice, selon les organisateurs, à linspiration : «le jardin est un terrain déchanges, denrichissement et de transmission des savoir-faire, cest un lieu idéal de rencontre entre les générations mais aussi le reflet du partage harmonieux entre lhomme et la nature».
Des jardins pas seulement ludiques
Comme chaque année, malgré un thème commun, les vingt-six jardins prennent des allures très différentes : tantôt structuré à lextrême, tantôt volontairement désordonné. Léquipe du paysagiste Jean-Noël Caillaud sest, par exemple, intéressée au partage des saveurs et des goûts, une idée symbolisée dans le jardin par la présence de bocaux contenant chacune une recette de famille. Autre réalisation plus surprenante voire même dérangeante, celle détudiants italiens qui ont pris le pari osé de présenter la parcelle sous les traits dun cimetière. Les visiteurs sont invités à sy «allonger confortablement sur des sépultures pour un moment de contemplation immobile». Mais, comme chaque année, le jardin réserve aux visiteurs bien dautres surprises : lune des parcelles abrite un essaim dabeilles entretenu - rassurez-vous ! - par des apiculteurs, dans une autre des miroirs ont été introduits au milieu des végétaux.
«Exprimer une position»
Mais, comme le fait remarquer Alexandre Chemetoff, lun des cinq paysagistes invités dhonneur du Festival, le jardin est aussi loccasion de faire passer des messages : «à Chaumont, nous pouvons exprimer une position. Faire un jardin est pour nous loccasion de prendre la parole, ou plus exactement décrire un point de vue». Et, comme lannée précédente, sans surprise, ce sont les préoccupations écologiques et environnementales qui reviennent de manière récurrente dans le travail des paysagistes. Ici un jardin «poubelle» réalisé à partir déléments de récupération, là «une éloge du compost» et, plus loin, des panneaux solaires pour faire réfléchir sur lénergie... Des jardins que le public pourra voir évoluer au fil des semaines puisque le Festival dure jusqu'au 19 octobre prochain.
Pour plus dinformations : www.domaine-chaumont.fr
Visitez les parcelles
Lévénement offre la possibilité, par le biais dun concours, à des professionnels de lunivers du jardin daménager lune des 26 parcelles - denviron 240 mètres carrés - du parc du château de Chaumont. Cette année, sur les 266 dossiers reçus, le jury présidé par le paysagiste Louis Benech a sélectionné 8 professionnels français, 6 professionnels étrangers et quatre écoles dont une implantée aux Etats-Unis. Seule contrainte imposée aux gagnants du concours : le thème. Après avoir été confrontés à celui de la mobilité lannée dernière, les participants ont, pour cette édition 2008, été invités à créer autour «du partage». Une piste de réflexion propice, selon les organisateurs, à linspiration : «le jardin est un terrain déchanges, denrichissement et de transmission des savoir-faire, cest un lieu idéal de rencontre entre les générations mais aussi le reflet du partage harmonieux entre lhomme et la nature».
Des jardins pas seulement ludiques
Comme chaque année, malgré un thème commun, les vingt-six jardins prennent des allures très différentes : tantôt structuré à lextrême, tantôt volontairement désordonné. Léquipe du paysagiste Jean-Noël Caillaud sest, par exemple, intéressée au partage des saveurs et des goûts, une idée symbolisée dans le jardin par la présence de bocaux contenant chacune une recette de famille. Autre réalisation plus surprenante voire même dérangeante, celle détudiants italiens qui ont pris le pari osé de présenter la parcelle sous les traits dun cimetière. Les visiteurs sont invités à sy «allonger confortablement sur des sépultures pour un moment de contemplation immobile». Mais, comme chaque année, le jardin réserve aux visiteurs bien dautres surprises : lune des parcelles abrite un essaim dabeilles entretenu - rassurez-vous ! - par des apiculteurs, dans une autre des miroirs ont été introduits au milieu des végétaux.
«Exprimer une position»
Mais, comme le fait remarquer Alexandre Chemetoff, lun des cinq paysagistes invités dhonneur du Festival, le jardin est aussi loccasion de faire passer des messages : «à Chaumont, nous pouvons exprimer une position. Faire un jardin est pour nous loccasion de prendre la parole, ou plus exactement décrire un point de vue». Et, comme lannée précédente, sans surprise, ce sont les préoccupations écologiques et environnementales qui reviennent de manière récurrente dans le travail des paysagistes. Ici un jardin «poubelle» réalisé à partir déléments de récupération, là «une éloge du compost» et, plus loin, des panneaux solaires pour faire réfléchir sur lénergie... Des jardins que le public pourra voir évoluer au fil des semaines puisque le Festival dure jusqu'au 19 octobre prochain.
Pour plus dinformations : www.domaine-chaumont.fr
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