L'architecte du terminal 2E de Roissy a déclaré qu'il ne "pensait pas avoir fait d'erreur" dans la conception de ce bâtiment dont une section s'est effondrée dimanche et "que tout a été fait dans les règles".
"Je ne crois pas être en faute, je ne pense pas avoir fait d'erreur" dans la conception et dans la réalisation, a déclaré Paul Andreu mardi à TF1, se disant "infiniment triste de la mort de 4 personnes" dans cet accident.
"Tout a été fait dans les règles, ça, j?en suis certain. La procédure a été suivie complètement" a également déclaré l'architecte que journal l'Humanité. "Il n'y a rien de singulier ni de procédures particulières pour cet ouvrage. On a fait ce que l'on fait toujours. Un prototype a même été élaboré pour aider à la mise en oeuvre".
"Je suis évidemment prêt à collaborer à l'expertise", a-t-il ajouté sur TF1. "Il y a beaucoup de contrôles sur un chantier de ce type (...) s'il y a eu des erreurs, ce n'était pas par laisser-aller".
Interrogé sur la nécessité de raser ou non ce bâtiment, il a répondu qu'il fallait "découvrir les causes" de l'accident. "Ca ne va pas être si rapide que ça (...) il faut dans cette affaire un minimum de patience pour essayer de comprendre ce qui s'est vraiment passé". Quand l'expertise aura été faite, "alors on saura s'il faut le raser".
Roissy n'était pas un chantier plus "contraint" qu'un autre pour les coûts et les délais, a-t-il encore déclaré. "Actuellement, il n'y a pas un chantier qui ne soit pas pressé par les délais", mais certains sont beaucoup plus courts que Roissy, a-t-il ajouté en citant l'aéroport de Shanghai pour lequel "le chantier a duré deux ans, études comprises".
"Tout a été fait dans les règles, ça, j?en suis certain. La procédure a été suivie complètement" a également déclaré l'architecte que journal l'Humanité. "Il n'y a rien de singulier ni de procédures particulières pour cet ouvrage. On a fait ce que l'on fait toujours. Un prototype a même été élaboré pour aider à la mise en oeuvre".
"Je suis évidemment prêt à collaborer à l'expertise", a-t-il ajouté sur TF1. "Il y a beaucoup de contrôles sur un chantier de ce type (...) s'il y a eu des erreurs, ce n'était pas par laisser-aller".
Interrogé sur la nécessité de raser ou non ce bâtiment, il a répondu qu'il fallait "découvrir les causes" de l'accident. "Ca ne va pas être si rapide que ça (...) il faut dans cette affaire un minimum de patience pour essayer de comprendre ce qui s'est vraiment passé". Quand l'expertise aura été faite, "alors on saura s'il faut le raser".
Roissy n'était pas un chantier plus "contraint" qu'un autre pour les coûts et les délais, a-t-il encore déclaré. "Actuellement, il n'y a pas un chantier qui ne soit pas pressé par les délais", mais certains sont beaucoup plus courts que Roissy, a-t-il ajouté en citant l'aéroport de Shanghai pour lequel "le chantier a duré deux ans, études comprises".