Le directeur de l'architecture et de l'ingénierie d'Aéroports de Paris quittera définitivement son poste le 30 novembre pour continuer ses projets en Chine.
Paul Andreu est le créateur de très nombreux aérogares, dont Roissy, Nice, Dubaï, Shanghai Pudong ou Abou Dhabi. En tout, ce sont près de 40 aéroports qui portent sa marque de fabrique, reconnue à l'échelle internationale. Mais ce membre de l'Académie des Beaux-Arts, chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'Ordre national du mérite et Commandeur des Arts et Lettres, ne se laisse pas enfermer dans cette vision réductrice.
Des avenues modernes, à Paris ou à Pékin, des musées ou opéras, l'architecte touche à tout, force son énergie à faire accepter ses projets les plus novateurs, et réussit. C'est aussi l'architecte qui a mené à bien le projet de l'Arche de la Défense, pôle central autour duquel s'organise désormais le plus grand quartier d'affaires de l'Ile-de-France.
Son départ d'Aéroports de Paris résulte de sa décision de ce consacré davantage à la Chine, où il a déjà mené à bien des grands projets : l'aéroport de Shanghai (bâtiment de 210.000m² symbolisant l'envol de la ville vers le XXIème siècle), le Complexe omnisports de Canton pour les Neuvièmes Jeux Nationaux de la République de Chine ou encore l'Opéra National de Pékin, en cours.
Cet opéra (photo) est un immense ellipsoïde de titane partagé en deux par une verrière courbe et posé sur un plan d'eau, comme une île. Les dimensions sont semblables à celles du Grand Palais de Paris et s'inscrit dans un nouveau chapitre de l'histoire de l'urbanisme de Pékin.
Ce projet connut nombre de détracteurs et dut être remanié. Une mini-salle de théâtre fut sacrifiée aux nécessités du budget, et les surfaces totales ramenées de 180.000m² à 149.000m². La salle de l'Opéra pourra accueillir 2.500 personnes et la salle de concert 2.000. L'ouverture définitive est programmée d'ici 2004.
Paul Andreu a donc décidé de quitter son bureau d'Orly sud pour Pékin où il souhaite " créer une petite unité nerveuse ", dans un pays en plein développement et où le potentiel architectural est immense.
Sans doute ce départ a pour objectif de s'approcher des éléments qui doivent accueillir dans leur espace les futurs, et actuelles, réalisations de l'architecte, qui a toujours reconnu que les prouesses esthétiques et techniques d'un architecte devaient être complétées par le jeu des éléments : " Une autre idée motrice de mon travail est celle que tout ouvrage sort incomplet des mains de l'architecte et qu'il faut le confier aux éléments, à la lumière, au vent, à l'eau, pour qu'il s'achève ".
Des avenues modernes, à Paris ou à Pékin, des musées ou opéras, l'architecte touche à tout, force son énergie à faire accepter ses projets les plus novateurs, et réussit. C'est aussi l'architecte qui a mené à bien le projet de l'Arche de la Défense, pôle central autour duquel s'organise désormais le plus grand quartier d'affaires de l'Ile-de-France.
Son départ d'Aéroports de Paris résulte de sa décision de ce consacré davantage à la Chine, où il a déjà mené à bien des grands projets : l'aéroport de Shanghai (bâtiment de 210.000m² symbolisant l'envol de la ville vers le XXIème siècle), le Complexe omnisports de Canton pour les Neuvièmes Jeux Nationaux de la République de Chine ou encore l'Opéra National de Pékin, en cours.
Cet opéra (photo) est un immense ellipsoïde de titane partagé en deux par une verrière courbe et posé sur un plan d'eau, comme une île. Les dimensions sont semblables à celles du Grand Palais de Paris et s'inscrit dans un nouveau chapitre de l'histoire de l'urbanisme de Pékin.
Ce projet connut nombre de détracteurs et dut être remanié. Une mini-salle de théâtre fut sacrifiée aux nécessités du budget, et les surfaces totales ramenées de 180.000m² à 149.000m². La salle de l'Opéra pourra accueillir 2.500 personnes et la salle de concert 2.000. L'ouverture définitive est programmée d'ici 2004.
Paul Andreu a donc décidé de quitter son bureau d'Orly sud pour Pékin où il souhaite " créer une petite unité nerveuse ", dans un pays en plein développement et où le potentiel architectural est immense.
Sans doute ce départ a pour objectif de s'approcher des éléments qui doivent accueillir dans leur espace les futurs, et actuelles, réalisations de l'architecte, qui a toujours reconnu que les prouesses esthétiques et techniques d'un architecte devaient être complétées par le jeu des éléments : " Une autre idée motrice de mon travail est celle que tout ouvrage sort incomplet des mains de l'architecte et qu'il faut le confier aux éléments, à la lumière, au vent, à l'eau, pour qu'il s'achève ".