Le climat des affaires en France perd 4 points en ce mois de juillet 2011, précise le dernier indicateur de l'Insee. La situation se dégrade pour tous les secteurs sauf pour le bâtiment qui se stabilise durant cette période.
Les chefs d'entreprise du secteur du bâtiment retrouvent confiance. Alors que l'indicateur du climat d'affaires de juillet chute de 4 points par rapport au mois précédent, pour se situer à 105, le bâtiment se maintient à 103, tandis que tous les autres secteurs enregistrent des baisses de l'ordre de 3 à 5 points.
Ainsi, en juillet 2011, les entrepreneurs du bâtiment sont aussi nombreux qu'en juin à indiquer que leur activité s'est améliorée sur la période récente, précise l'Insee. Le solde d'opinion reste bien au-dessus de sa moyenne de longue période. Les chefs d'entreprise déclarent même que leur activité devrait continuer à progresser sur un rythme identique dans les prochains mois. Si les créations d'emploi ont légèrement ralenti, le solde correspondant se situe à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme. Au final, on attend une croissance favorable de l'emploi dans les prochains mois.
Cependant, si le bâtiment se stabilise depuis plusieurs mois d'affilée, tout n'est pas au beau fixe : les carnets de commandes sont toujours jugés largement inférieurs à la normale ; les capacités de production sont encore sous-utilisée même s'il y a un léger redressement en juillet ; les prix continuent de se tasser, selon les chefs d'entreprise, et surtout l'état des trésoreries reste le gros point noir.
A la traîne…
Pour le reste, l'indicateur des industriels passe de 110 à 105, les carnets de commandes se dégarnissant mais restant toutefois suffisants, comme l'explique l'Insee. Du côté des services, l'indicateur affiche 4 points en moins, passant de 107 à 103. De fait, les patrons « s'attendent à ce que la demande soit moins favorable ces prochains mois. Mais s'ils estiment que leur résultat d'exploitation a quelque peu accéléré sur la période récente, ils anticipent un net ralentissement dans les prochains mois », souligne l'institut.