Suite au débat suscité par l'éventuelle construction de trois tours dans le centre historique de Vienne en juin 2003, architectes, urbanistes, municipalités et conservateurs du patrimoine débattent jusqu'à samedi de la mise en place, au niveau mondial, de méthodes et de critères de préservation des centres historiques des villes.
Face à une prise de conscience grandissante du fait que la valeur universelle du patrimoine urbain va bien au-delà de la valeur de chacun des immeubles, la nécessité de mettre en place au niveau mondial des méthodes et des critères de préservation des centres historiques des villes se fait de plus en plus sentir.
Conservateurs, municipalités, architectes et urbanistes ont été invités à discuter de cette question lors de la Conférence sur le Patrimoine mondial et l'architecture contemporaine, que l'UNESCO et la Ville de Vienne ont organisé du 12 au 14 mai.
Le passage à une approche plus holistique de la préservation du patrimoine urbain a trouvé un parfait exemple l'été dernier quand le Comité du patrimoine mondial a décidé de placer la Cathédrale de Cologne sur la Liste du patrimoine mondial en danger. Le problème n'était pas lié à l'état de la cathédrale mais plutôt à la construction de tours dans son voisinage, ce qui modifiait son inscription dans le paysage.
Préserver seulement des immeubles et des monuments tout en altérant leurs environnements urbains fait perdre à ces immeubles et à ces monuments leur sens et, en conséquence, une grande part de leur valeur, souligne le Comité du patrimoine mondial et les experts qui le conseillent.
Toutefois, Francesco Bandarin, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, insiste sur le fait qu'il n'est pas dans l'intention de l'UNESCO de freiner le développement ou l'architecture moderne. «Nous voulons une conception architecturale qui respecte le contexte urbain dans sa durée. Les centres des villes qui se sont développés au cours des siècles ont besoin de rester lisibles, chaque strate de leur développement témoignant de la culture et du développement de la ville. L'identité de chaque strate doit être respectée tout comme l'identité de l'ensemble, qui est le fruit de l'interaction entre toutes ces strates».
Lors de la conférence organisée par l'UNESCO, les participants ont examiné les différentes façons d'assurer un développement durable des villes historiques, et de faire en sorte que les investissements en infrastructures et équipements modernes ne fassent pas perdre les atouts sociaux, culturels et économiques que leur patrimoine confère à ces villes.
Conservateurs, municipalités, architectes et urbanistes ont été invités à discuter de cette question lors de la Conférence sur le Patrimoine mondial et l'architecture contemporaine, que l'UNESCO et la Ville de Vienne ont organisé du 12 au 14 mai.
Le passage à une approche plus holistique de la préservation du patrimoine urbain a trouvé un parfait exemple l'été dernier quand le Comité du patrimoine mondial a décidé de placer la Cathédrale de Cologne sur la Liste du patrimoine mondial en danger. Le problème n'était pas lié à l'état de la cathédrale mais plutôt à la construction de tours dans son voisinage, ce qui modifiait son inscription dans le paysage.
Préserver seulement des immeubles et des monuments tout en altérant leurs environnements urbains fait perdre à ces immeubles et à ces monuments leur sens et, en conséquence, une grande part de leur valeur, souligne le Comité du patrimoine mondial et les experts qui le conseillent.
Toutefois, Francesco Bandarin, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, insiste sur le fait qu'il n'est pas dans l'intention de l'UNESCO de freiner le développement ou l'architecture moderne. «Nous voulons une conception architecturale qui respecte le contexte urbain dans sa durée. Les centres des villes qui se sont développés au cours des siècles ont besoin de rester lisibles, chaque strate de leur développement témoignant de la culture et du développement de la ville. L'identité de chaque strate doit être respectée tout comme l'identité de l'ensemble, qui est le fruit de l'interaction entre toutes ces strates».
Lors de la conférence organisée par l'UNESCO, les participants ont examiné les différentes façons d'assurer un développement durable des villes historiques, et de faire en sorte que les investissements en infrastructures et équipements modernes ne fassent pas perdre les atouts sociaux, culturels et économiques que leur patrimoine confère à ces villes.