Un groupe de sénateurs auteur d'un rapport très critique sur l'état des bâtiments universitaires, préconise un transfert "expérimental et réversible" du patrimoine aux régions ou aux établissements.
Il est des rapports qui tombent à pic, notamment pour Jean-Pierre Raffarin qui tente d'imposer sa vision de la décentralisation. Ainsi, le Sénat a rendu public "Voyage au bout... de l'immobilier universitaire", un rapport critique sur l'état des bâtiments universitaires, préconisant notamment un transfert "expérimental et réversible" du patrimoine aux régions ou aux établissements.
Ce rapport de 245 pages qui a demandé un an de travail, est très critique sur l'état du patrimoine universitaire qu'il qualifie d'"inquiétant". "Il est considérable, éparpillé, sous-utilisé et fortement dégradé", dit-il.
Les sénateurs préconisent d'améliorer la situation d'abord en utilisant mieux le patrimoine immobilier : élargissement des horaires d'ouverture pendant l'année universitaire et développement de l'utilisation des locaux en périodes de vacances.
Par ailleurs, tout en considérant qu'il faut maintenir un "pilotage d'Etat" en matière d'immobilier universitaire, le rapport propose l'expérimentation "à grande échelle" d'un transfert de propriété. Il suggère une dévolution "expérimentale et réversible" des bâtiments universitaires appartenant actuellement à l'Etat aux collectivités ou aux établissements volontaires eux mêmes, dévolution qui serait évaluée au bout de cinq ans pour consolidation, extension ou abandon de l'expérience.
Il préconise aussi l'expérimentation, sur certains sites importants, d'une gestion immobilière mutualisée toujours sur la base du volontariat.
Le rapport s'intéresse à l'ensemble de l'immobilier du pays, mais consacre près de la moitié du texte à la situation des dix-sept universités franciliennes (qui accueillent près de la moitié des étudiants en France). Il se montre particulièrement critique sur l'état du bâti parisien et essentiellement du campus de Jussieu (Paris VI et Paris VII).
A ce propos, il dénonce la "gabegie" dans le plan de désamiantage et la mise en sécurité du campus et va même jusqu'à se demander s'il ne vaudrait pas mieux "abandonner" Jussieu. Paris VII devant déménager sur la nouvelle ZAC Paris-Rive gauche, les sénateurs soulignent qu'on pourrait en profiter pour déménager aussi Paris VI et créer par exemple un nouveau pôle scientifique à la Villette.
Voir le rapport complet en ligne
Ce rapport de 245 pages qui a demandé un an de travail, est très critique sur l'état du patrimoine universitaire qu'il qualifie d'"inquiétant". "Il est considérable, éparpillé, sous-utilisé et fortement dégradé", dit-il.
Les sénateurs préconisent d'améliorer la situation d'abord en utilisant mieux le patrimoine immobilier : élargissement des horaires d'ouverture pendant l'année universitaire et développement de l'utilisation des locaux en périodes de vacances.
Par ailleurs, tout en considérant qu'il faut maintenir un "pilotage d'Etat" en matière d'immobilier universitaire, le rapport propose l'expérimentation "à grande échelle" d'un transfert de propriété. Il suggère une dévolution "expérimentale et réversible" des bâtiments universitaires appartenant actuellement à l'Etat aux collectivités ou aux établissements volontaires eux mêmes, dévolution qui serait évaluée au bout de cinq ans pour consolidation, extension ou abandon de l'expérience.
Il préconise aussi l'expérimentation, sur certains sites importants, d'une gestion immobilière mutualisée toujours sur la base du volontariat.
Le rapport s'intéresse à l'ensemble de l'immobilier du pays, mais consacre près de la moitié du texte à la situation des dix-sept universités franciliennes (qui accueillent près de la moitié des étudiants en France). Il se montre particulièrement critique sur l'état du bâti parisien et essentiellement du campus de Jussieu (Paris VI et Paris VII).
A ce propos, il dénonce la "gabegie" dans le plan de désamiantage et la mise en sécurité du campus et va même jusqu'à se demander s'il ne vaudrait pas mieux "abandonner" Jussieu. Paris VII devant déménager sur la nouvelle ZAC Paris-Rive gauche, les sénateurs soulignent qu'on pourrait en profiter pour déménager aussi Paris VI et créer par exemple un nouveau pôle scientifique à la Villette.
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