A l'occasion du débat interne sur le climat et l'énergie au sein du groupe Engie, Gérard Mestrallet a signé une convention avec Ségolène Royal pour l'expérimentation des passeports de la rénovation énergétique dans dix territoires à énergie positive.
Les passeports de la rénovation énergétique vont entrer en phase d'expérimentation à compter du 1er janvier 2016. Selon le ministère de l'Ecologie, ils "fourniront aux personnes qui en font la demande, des recommandations de travaux personnalisés afin de les accompagner dans la rénovation de leur logement". L'énergéticien français Engie s'est engagé, auprès de Ségolène Royal, à les financer dans le cadre des certificats d'économies d'énergie (CEE) de façon à ce qu'ils soient gratuits pour les ménages.
Le dispositif de ces passeports comporte trois volets : un diagnostic approfondi, réunissant les informations sur la performance énergétique de l'habitat ; des préconisations de travaux adaptées (isolation, remplacement d'équipements) avec échéancier et budget ; et la présentation des résultats potentiellement obtenus à l'issue de ces travaux, afin de faciliter la prise de décision du ménage. "Les passeports seront réalisés par des entreprises certifiées ou qualifiées 'RGE rénovation globale' signataires de la charte d'engagement", précise le ministère. Seront concernés les particuliers propriétaires d'un logement construit avant le 1er janvier 2000.
En tout, 1.000 passeports seront édités dans un premier temps, dans dix territoires à énergie positive volontaires (Rouen, Saint-Etienne métropole, Clermont communauté, communauté urbaine de Bordeaux, communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre, Grand Poitiers, Mulhouse Alsace agglomération, Alès agglomération, Grand Avignon, parc naturel régional du Pilat).