Les horloges reculent d'une heure dans la nuit de samedi à dimanche. Une mesure qui, selon l’Ademe, permet d’économiser environ 4% des consommations d’éclairage en France soit la consommation totale d’électricité sur une année d’une ville de 200.000 habitants.

Le dimanche 29 octobre 2006 est le jour de passage à l'heure d'hiver : à 3h du matin, il sera 2h. La mesure des changements d’heure, instituée suite au choc pétrolier de 1974, a pour objectif de réaliser des économies d’énergies en réduisant les besoins en éclairage.

Selon l’Ademe, l'estimation des économies d'électricité s'élève à 1,3 milliard de kWh, soit 290.000 tonnes équivalent pétrole en énergie primaire. Pour économiser la même quantité d'électricité, il faudrait remplacer 24 millions d'ampoules à incandescence par des lampes basse consommation ; ceci face à un marché annuel de lampes fluocompactes de 8 millions d'unités environ.
Au-delà de la consommation d’éclairage, d’autres effets du changement d'heure ont été étudiés, les éventuelles pointes de chauffage à certaines périodes, la pollution atmosphérique associée à la circulation automobile… Les études réalisées n'ont pas donné de résultats significatifs.
Par ailleurs, une enquête menée annuellement pour l’Ademe par la Sofres auprès de 10.000 ménages montre, depuis plusieurs années, que la majorité de nos concitoyens (environ 60%) se déclare en faveur de la fixation de l’heure légale à UTC+2 (heure d’été), plutôt qu'à UTC+1 (heure d’hiver), en cas de suppression du régime du changement d’heure.

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