L'heure d'été pour toute l'Europe le week-end du 26/27 mars. Plus qu'une tradition, une véritable économie d'énergie qui représente près de 4% de la consommation d'éclairage en France
A 02h00, dans la nuit de samedi à dimanche, les aiguilles affichent 03h00, soit GMT+2, un décalage de deux heures par rapport à l'heure solaire. Si toute l'Union européenne passe à l'heure d'été dimanche, elle n'a pas d'heure unifiée en raison de ses trois fuseaux horaires. Le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les Iles Canaries pratiquent le double horaire avec une heure de moins par rapport au continent, été comme hiver. A l'inverse, la Grèce et la Finlande et les pays baltes sont en avance d'une heure.
Le changement d'heure a été mis en place en France en 1976, trois ans après le premier choc pétrolier, dans le but de réduire la consommation d'énergie: avec le coucher du soleil «plus tard» on utiliserait moins d'électricité pour l'éclairage.
En 1998, la date du changement d'heure a été harmonisée à l'échelle européenne avec le passage à l'heure d'été le dernier dimanche de mars et à l'heure d'hiver le dernier dimanche d'octobre.
L'objectif initial était d'économiser chaque année 300.000 tonnes équivalent pétrole (tep). Actuellement, les économies réalisées sont estimées à 250.000 tep, selon les chiffres de la Direction générale de l'énergie et des matières premières (DGEMP) du ministère de l'Industrie. Cela représente environ 4% des consommations d'éclairage en France, l'équivalent de la consommation totale d'électricité annuelle d'une ville de 200.000 habitants.
Même si la France n'est plus dépendante du pétrole pour l'électricité du fait de son choix pour le nucléaire, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) fait valoir qu'il faut maîtriser l'énergie en France sur tous les domaines, et l'éclairage en fait partie. Cependant, une enquête menée annuellement pour lAdeme par la Sofres auprès de 10.000 ménages montre, depuis plusieurs années, que la majorité des Français (environ 60%) se déclare en faveur de la fixation de l¹heure légale à l'heure d¹été, plutôt qu'à l'heure d¹hiver, en cas de suppression du régime du changement d'heure. De son côté, l'association contre l'heure d'été double (Ached) juge que le système GMT+2 rompt l'équilibre de notre repos et de nos activités vis-à-vis de l'environnement.
L'Ached estime en outre que les pics d'ozone sont plus élevés avec l'heure d'été: la circulation et l'activité industrielle qui commencent plus tôt forment des polluants réagissant plus longtemps sous la lumière du soleil. Quant au sommeil, l'Ached juge que c'est le grand perdant de l'heure avancée. La mélatonine, hormone naturelle du sommeil est sécrétée pendant l'obscurité. Or, il faut deux heures de lumière atténuée pour que la mélatonine atteigne le niveau nécessaire pour déclencher le sommeil dans l'organisme.
Le changement d'heure a été mis en place en France en 1976, trois ans après le premier choc pétrolier, dans le but de réduire la consommation d'énergie: avec le coucher du soleil «plus tard» on utiliserait moins d'électricité pour l'éclairage.
En 1998, la date du changement d'heure a été harmonisée à l'échelle européenne avec le passage à l'heure d'été le dernier dimanche de mars et à l'heure d'hiver le dernier dimanche d'octobre.
L'objectif initial était d'économiser chaque année 300.000 tonnes équivalent pétrole (tep). Actuellement, les économies réalisées sont estimées à 250.000 tep, selon les chiffres de la Direction générale de l'énergie et des matières premières (DGEMP) du ministère de l'Industrie. Cela représente environ 4% des consommations d'éclairage en France, l'équivalent de la consommation totale d'électricité annuelle d'une ville de 200.000 habitants.
Même si la France n'est plus dépendante du pétrole pour l'électricité du fait de son choix pour le nucléaire, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) fait valoir qu'il faut maîtriser l'énergie en France sur tous les domaines, et l'éclairage en fait partie. Cependant, une enquête menée annuellement pour lAdeme par la Sofres auprès de 10.000 ménages montre, depuis plusieurs années, que la majorité des Français (environ 60%) se déclare en faveur de la fixation de l¹heure légale à l'heure d¹été, plutôt qu'à l'heure d¹hiver, en cas de suppression du régime du changement d'heure. De son côté, l'association contre l'heure d'été double (Ached) juge que le système GMT+2 rompt l'équilibre de notre repos et de nos activités vis-à-vis de l'environnement.
L'Ached estime en outre que les pics d'ozone sont plus élevés avec l'heure d'été: la circulation et l'activité industrielle qui commencent plus tôt forment des polluants réagissant plus longtemps sous la lumière du soleil. Quant au sommeil, l'Ached juge que c'est le grand perdant de l'heure avancée. La mélatonine, hormone naturelle du sommeil est sécrétée pendant l'obscurité. Or, il faut deux heures de lumière atténuée pour que la mélatonine atteigne le niveau nécessaire pour déclencher le sommeil dans l'organisme.