C’est en tout cas ce qu’a déclaré Martin Bouygues, Pdg du groupe Bouygues, qui se dit "stupéfait" des déclarations d'inspecteurs du travail mettant en cause les conditions de travail de certains salariés.

L’histoire a été dévoilé cet été par la GCT qui a dénoncé la situation de salariés turcs employés par une société turque (Metal Yapi), sous-traitant de Bouygues, qui réalise la façade du futur siège du journal Le Monde à Paris.

"La vérité, c'est qu'il n'y avait rien, la vérité c'est que Metal Yapi est une entreprise turque tout ce qu'il y a de plus légal, qui a pignon sur rue, qui emploie des travailleurs turcs qui ont travaillé en France", a déclaré Martin Bouygues.

"Je vous rappelle que personne n'a rien trouvé", a-t-il affirmé, interrogé à l'issue de la présentation des résultats du groupe. "Je suis un peu stupéfait de voir ce que j'ai vu dans la presse et notamment les déclarations d'un certain nombre de gens", a-t-il ajouté, en référence aux déclarations des inspecteurs de l'Urssaf.

Lors d'une visite inopinée au mois d'août, les inspecteurs avaient relevé des anomalies, constatant des postes de travail subitement "abandonnés". Ils avaient également assisté à la "fuite d'un salarié" alors qu'ils contrôlaient l'un de ses collègues.
M. Bouygues a ajouté qu'il avait été "surpris" par les déclarations de ce "haut fonctionnaire" normalement astreint "à une certaine réserve".

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