DTZ Research vient de publier une analyse de l'impact de la catastrophe japonaise sur le marché de l'immobilier à Tokyo. Il en résulte principalement que la reprise du marché ne se fera pas avant 2013.
DTZ, groupe mondial de conseil en immobilier d'entreprise, vient de publier une analyse de l'impact de la catastrophe japonaise sur le marché de l'immobilier à Tokyo.
Cette étude souligne, entre autres, que les conséquences du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars dernier seront multiples et complexes pour l'économie japonaise, notamment suite aux pertes de production et au rationnement de l'énergie. «Pour autant, si leur impact initial est significatif pour le PIB, celui-ci est prévu pour être de courte durée», souligne cette dernière.
De plus, pour DTZ Research, le tremblement de terre aura un impact sur le marché de l'immobilier d'entreprise japonais, et ce, bien que les dommages subis par les REITs (Real Estate Investment Trust) soient limités.
Avant la catastrophe japonaise, DTZ Research prévoyait une baisse des valeurs locatives de 6,5% à Tokyo en 2011, suivie d'une légère augmentation, soit 2% en 2012.
Dans son «Global Outlook 2011», le spécialiste du conseil en immobilier d'entreprise envisageait un scénario pessimiste selon lequel le PIB japonais chuterait de 0,3% en 2011, avant de connaître une croissance de 1,1% en 2012. «Cela aurait entraîné une baisse de 10,7% des valeurs locatives à Tokyo en 2011 et de 5,7% supplémentaires en 2012», commente l'étude.
Dans le cas d'un scénario plus optimiste avec une croissance ralentie à 1% cette année, DTZ Research prévoit une baisse de 9,1% des valeurs locatives cette année, puis une stabilisation l'année prochaine avant une reprise en 2013.
Le tremblement de terre entraînera par ailleurs des conséquences pour les investissements.