Pour la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), l'envolée des prix des logements anciens constatée en France depuis 1998 devrait se poursuivre cette année, à un rythme toutefois légèrement moins rapide qu'en 2003.
En 2004, la progression devrait être de l'ordre de 10%, après une nouvelle hausse de 13,9% au 1er trimestre en rythme annuel, estime la Fédération nationale des agents immobiliers. L'année dernière, les prix ont progressé de 14,3% en moyenne, après une hausse de 11,9% en 2002, de 6,1% en 2001 et de 10% en 1999 et 2000, rappelle la fédération dans sa note de conjoncture. "La hausse des prix est toujours aussi vive et préoccupante: depuis trois ans par exemple, les prix ont augmenté de 45% au total" commente la Fnaim.
Côté transaction, la remontée du chômage et le ralentissement de la croissance - qui entraînent une moindre solvabilité des ménages (-15% sur un an) - devraient à nouveau entraîner un léger recul de l'activité, malgré des taux d'intérêt très bas.
Le nombre de transactions devrait diminuer d'environ 1,6%, avec "une dizaine de milliers transactions en moins", pour se situer un peu au-dessus de 600.000, estime la fédération. Pour mémoire, en 2003, l'activité avait déjà reculé de 1,8%, à 615.700, par rapport au niveau élevé de 627.100 atteint en 2002.
Le niveau historiquement bas des taux d'intérêt est le principal moteur de l'étonnante résistance du marché, mais les prévisions de la Fnaim s'inscrivent dans le cadre d'un scénario de remontée progressive des taux d'intérêts immobiliers cette année, accompagnée d'une reprise de la croissance. Toutefois, la probabilité que la Banque centrale européenne (BCE) abaisse ses taux en cours d'année afin de soutenir une croissance défaillante pourrait modifier la donne.
Aucune région n'a échappé à la hausse des prix: +13,2% en Ile-de-France, +17,7% dans le Sud-Ouest et +17,1% dans le Sud-Est, avec des hausses de plus de 10% sur le reste du pays. Dans les grandes villes, Marseille s'inscrit parmi les plus fortes hausses, avec une flambée de 24,6% à un prix moyen de 2.286 euros/m2, avec Lyon (+21,1% à 2.054 E/m2), alors que Paris a connu une hausse de 14,3% à 4.696 euros/m2 en moyenne.
Côté transaction, la remontée du chômage et le ralentissement de la croissance - qui entraînent une moindre solvabilité des ménages (-15% sur un an) - devraient à nouveau entraîner un léger recul de l'activité, malgré des taux d'intérêt très bas.
Le nombre de transactions devrait diminuer d'environ 1,6%, avec "une dizaine de milliers transactions en moins", pour se situer un peu au-dessus de 600.000, estime la fédération. Pour mémoire, en 2003, l'activité avait déjà reculé de 1,8%, à 615.700, par rapport au niveau élevé de 627.100 atteint en 2002.
Le niveau historiquement bas des taux d'intérêt est le principal moteur de l'étonnante résistance du marché, mais les prévisions de la Fnaim s'inscrivent dans le cadre d'un scénario de remontée progressive des taux d'intérêts immobiliers cette année, accompagnée d'une reprise de la croissance. Toutefois, la probabilité que la Banque centrale européenne (BCE) abaisse ses taux en cours d'année afin de soutenir une croissance défaillante pourrait modifier la donne.
Aucune région n'a échappé à la hausse des prix: +13,2% en Ile-de-France, +17,7% dans le Sud-Ouest et +17,1% dans le Sud-Est, avec des hausses de plus de 10% sur le reste du pays. Dans les grandes villes, Marseille s'inscrit parmi les plus fortes hausses, avec une flambée de 24,6% à un prix moyen de 2.286 euros/m2, avec Lyon (+21,1% à 2.054 E/m2), alors que Paris a connu une hausse de 14,3% à 4.696 euros/m2 en moyenne.
