De son côté, le candidat Emmanuel Macron a insisté sur le projet européen, et assure vouloir "donner plus de liberté" et de "la visibilité" aux entrepreneurs. Interrogé sur la manière dont il ferait pour appliquer ses mesures, le candidat a plaidé pour "une autre gouvernance législative" et propose vouloir qu'"au-delà des lois de finances (…), il y ait uniquement deux ou trois mois où on légifère et le reste où on évalue."
Parmi les morceaux choisis, le candidat s'engage à ne pas faire de la "chirurgie fiscale" : "Le cœur de la bataille est l'investissement, dans ce contexte l'investissement est indispensable pour mener la bagarre de la compétitivité hors coûts, car l'investissement productif n'est pas l'ennemi de l'emploi", a-t-il asséné.
Sur les 35 heures, sa position n'a pas changé : "Je ne crois pas en la doctrine où il faut faire travailler moins les gens dans l'industrie automobile. Si l'on revient aux 39 heures, on va créer un désordre. Je crois au dialogue social : si je le bouge dans la loi, un accord devra être majoritaire en entreprise au premier chef et au cas échéant par accord de branche !"
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Enfin, sur la pénibilité : "Je l'ai dit devant la CFDT, je n'aime pas la pénibilité donc je supprimerai le terme. Un métier de couvreur dans le BTP n'est pas le même qu'un cadre ou un salarié posté, je suspendrai le dispositif et je le renverrai aux branches."