Les investissements dans la pierre se portent bien : tel est l'enseignement principal d'une étude effectuée par Ad Valorem visant à connaître l'état d'esprit des investisseurs particuliers à court et moyen terme. Résultats et analyse.

L'intérêt des Français pour la pierre ne se dément pas. C'est en tout cas ce que démontre la récente étude réalisée par Ad Valorem, spécialiste du conseil immobilier. En effet selon l'enquête, pour 67% des particuliers interrogés sur leurs intentions d'investissement, la chute de la Bourse entre octobre et novembre 2008 représente une forte incitation à investir dans l'immobilier. Preuve que la pierre garde son caractère de valeur refuge et se substitue aux valeurs mobilières lorsqu'il s'agit de pérenniser ses avoirs.

 

D'ailleurs, lorsqu'ils sont interrogés sur les arguments qui justifient le mieux, à leurs yeux, un placement locatif, ces investisseurs citent en premier la pérennité du patrimoine (26%), la préparation de la retraite (21%) et la recherche de revenus locatifs (20%). En revanche, la recherche de plus-values (6%) ou d'avantages fiscaux (11%) fait moins recette, signe d'un certain désenchantement vis-à-vis des promesses gouvernementales des dernières années, estime l'étude.

 

Projets courts termes
Questionnés sur leurs projets à court terme, la moitié des investisseurs déclare avoir l'intention d'investir en 2009, dont 46% à des niveaux de prix compris entre 200 à 500.000 euros et 69% dans l'ancien plutôt que dans du neuf. Mais, ils le feront sans se précipiter : la quasi-totalité prévoit une évolution des prix à la baisse (81%) et préfère attendre que celle-ci s'accentue pour prendre leur décision (42%).

 

Ad Valorem indique vérifier aujourd'hui cet «effet d'aubaine», sur le terrain. «Un appartement occupé avec une décote significative par rapport à sa valeur d'origine trouve rapidement preneur, surtout si, de par la qualité de son adresse, le bien est synonyme de sécurité et de pérennité».

 

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