Mis en œuvre pour la première fois sur un immeuble en R+8, le béton de chanvre a été projeté sur un fond de coffrage en Fermacell, plaqué sur une ossature secondaire en bois, elle-même fixée à une ossature primaire en béton.

 

"Le chanvre a des propriétés hydriques telles qu'il permet une grande stabilité de l'humidité intérieure", expliquent les architectes de North by Northwest. Cela permet de limiter les déperditions tout en accroissant le confort intérieur en créant un effet de "paroi chaude".

 

"L'intérêt indéniable" de ce mode constructif dans ce cas précis, poursuivent les architectes, est la légèreté du matériau, sa facilité de mise en œuvre, sa rapidité d'exécution. En effet, la fragilité du sous-sol, les dimensions très réduites de la parcelle, et la hauteur de bâtiment comptaient parmi les contraintes majeures.

 

En outre, le béton de chanvre permet une réduction importante des déperditions, la mise en place d'un chantier propre et l'établissement d'un bilan carbone positif. L'assemblage de la structure primaire avec des pré-murs, puis des pré-dalles en béton a été "facile et rapide", relate l'agence. La grue n'était présente que pendant cette phase.

 

L'ossature bois en façade a été préfabriquée en Ile-de-France. Les tableaux de baie, préfabriqués, ont permis un assemblage en usine du complexe menuiserie. Le béton de chanvre a été recouvert d'un enduit à la chaux.

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