Selon un questionnaire mis au point par la mairie de Paris et traité par Ipsos, les Parisiens aspirent à une ville belle, aérée et sans tours, et plébiscitent la politique des transports de Bertrand Delanoë.
Envoyé au printemps à 800.000 foyers, ce document, très fouillé, a été rempli par 121.333 personnes. Selon Ipsos, il est représentatif de la population parisienne, malgré une moindre participation des ouvriers et des jeunes.
Mercredi, au cours d'une conférence de presse, le maire de Paris Bertrand Delanoë a confirmé que les aspirations de ses administrés seraient prises en compte dans le prochain Plan local d'urbanisme (PLU) qui sera élaboré pour le mois de janvier.
Vivant entre bitume et béton, les Parisiens, quels que soient leur âge et leur niveau d'étude, réclament toujours plus d'espaces verts (94%). 91% veulent plus d'arbres. Ils sont aussi massivement (82%) favorables à la politique volontariste de limitation de la circulation automobile menée depuis trois ans en faveur du développement des transports en commun. Les femmes, qui représentent à Paris 53% de la population, approuvent encore plus que les hommes le développement des transports en commun (85,8% contre 78,5 %).
Seulement 16% des Parisiens se disent "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" avec cette politique qui avait déchaîné les passions en 2003 lors de la mise en place des premiers couloirs séparés pour les bus.
En corollaire, les Parisiens souhaitent qu'on améliore l'offre de bus (87%), qu'on réduise la vitesse (71%) et qu'on prolonge le tramway sur le boulevards des Maréchaux au-delà du tronçon en cours dans les XIIIème, XIVème et XVème arrondissement.
Autre enseignement, pointé par Bertrand Delanoë, la petite moitié des Parisiens ayant une voiture souhaitent pouvoir la garer : 53% des réponses marquent une opposition au projet de réduction du nombre de places de parking dans les constructions neuves.
Les Parisiens expriment aussi leur attachement à la protection du patrimoine, citant en premier lieu les bâtiments anciens (93%). En outre 95% souhaitent qu'on utilise des matériaux de qualité pour la construction des nouveaux bâtiments.
Ils sont 62% à être opposés à la construction de tours. Bertrand Delanoë avait lancé le débat il y a quelques mois sur la possibilité de construire des immeubles de grande hauteur dans Paris afin d'aider à résoudre les problèmes de logement. Mais il a déclaré mercredi "prendre acte" du refus des Parisiens, en soulignant toutefois que les jeunes étaient majoritairement favorables à la construction de tours.
Le projet de PLU en préparation prévoit de maintenir la limitation de la hauteur des immeubles à 37 mètres au plus, soit 11 étages. Les Parisiens approuvent en revanche, à 71%, le projet de création de 25% de logements sociaux dans les nouveaux programmes notamment de l'ouest et du centre de Paris.
Entouré de nombreux adjoints, Bertrand Delanoë a salué l'engagement des Parisiens dans une consultation qui est selon lui, "un exercice de démocratie, d'inventivité et de gestion municipale", organisé à mi-parcours de son mandat.
Parmi ses partenaires de gauche, Alain Riou (Verts) a estimé que son parti était conforté dans sa "bataille anti-tours" tandis que Jean Vuillermoz (PCF) a appelé à ne pas oublier les aspirations des couches populaires.
Au nom de l'UMP, Claude Goasguen a jugé ce document "intéressant", tout en demandant qu'on n'en fasse pas "un atout de communication".
Mercredi, au cours d'une conférence de presse, le maire de Paris Bertrand Delanoë a confirmé que les aspirations de ses administrés seraient prises en compte dans le prochain Plan local d'urbanisme (PLU) qui sera élaboré pour le mois de janvier.
Vivant entre bitume et béton, les Parisiens, quels que soient leur âge et leur niveau d'étude, réclament toujours plus d'espaces verts (94%). 91% veulent plus d'arbres. Ils sont aussi massivement (82%) favorables à la politique volontariste de limitation de la circulation automobile menée depuis trois ans en faveur du développement des transports en commun. Les femmes, qui représentent à Paris 53% de la population, approuvent encore plus que les hommes le développement des transports en commun (85,8% contre 78,5 %).
Seulement 16% des Parisiens se disent "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" avec cette politique qui avait déchaîné les passions en 2003 lors de la mise en place des premiers couloirs séparés pour les bus.
En corollaire, les Parisiens souhaitent qu'on améliore l'offre de bus (87%), qu'on réduise la vitesse (71%) et qu'on prolonge le tramway sur le boulevards des Maréchaux au-delà du tronçon en cours dans les XIIIème, XIVème et XVème arrondissement.
Autre enseignement, pointé par Bertrand Delanoë, la petite moitié des Parisiens ayant une voiture souhaitent pouvoir la garer : 53% des réponses marquent une opposition au projet de réduction du nombre de places de parking dans les constructions neuves.
Les Parisiens expriment aussi leur attachement à la protection du patrimoine, citant en premier lieu les bâtiments anciens (93%). En outre 95% souhaitent qu'on utilise des matériaux de qualité pour la construction des nouveaux bâtiments.
Ils sont 62% à être opposés à la construction de tours. Bertrand Delanoë avait lancé le débat il y a quelques mois sur la possibilité de construire des immeubles de grande hauteur dans Paris afin d'aider à résoudre les problèmes de logement. Mais il a déclaré mercredi "prendre acte" du refus des Parisiens, en soulignant toutefois que les jeunes étaient majoritairement favorables à la construction de tours.
Le projet de PLU en préparation prévoit de maintenir la limitation de la hauteur des immeubles à 37 mètres au plus, soit 11 étages. Les Parisiens approuvent en revanche, à 71%, le projet de création de 25% de logements sociaux dans les nouveaux programmes notamment de l'ouest et du centre de Paris.
Entouré de nombreux adjoints, Bertrand Delanoë a salué l'engagement des Parisiens dans une consultation qui est selon lui, "un exercice de démocratie, d'inventivité et de gestion municipale", organisé à mi-parcours de son mandat.
Parmi ses partenaires de gauche, Alain Riou (Verts) a estimé que son parti était conforté dans sa "bataille anti-tours" tandis que Jean Vuillermoz (PCF) a appelé à ne pas oublier les aspirations des couches populaires.
Au nom de l'UMP, Claude Goasguen a jugé ce document "intéressant", tout en demandant qu'on n'en fasse pas "un atout de communication".