Le maire de Paris, Bertrand Delanoë a levé le voile sur ses prévisions d'investissement pour les quatre ans à venir. Près d'un milliard d'euros seront consacrés chaque année pour rattraper les retards en investissement de la capitale.
Trois piscines, 21.000 logements, 30 hectares de jardins... Bertrand Delanoë a détaillé mercredi l'ambitieuse politique d'investissements qu'il entend mener à Paris : un milliard d'euros par an pour les quatre ans à venir.
A cinq jours de la discussion du budget modificatif 2003 de la capitale, le maire de Paris a présenté, lors d'une conférence de presse, un document inédit: son plan de crédits de paiements (soit, au contraire des autorisations de programme, les ressources réellement affectées aux opérations) jusqu'en 2007.
Les cabinets d'audit qui avaient mis à plat les comptes de Paris, après son arrivée à la tête de la mairie en mars 2001, avaient précisément préconisé la réalisation d'un tel plan pluriannuel, suggérant de passer d'une "logique budgétaire à une logique prospective".
Le total de l'investissement pendant sa mandature (2002 étant l'année de départ) atteindra, a souligné le maire, 5,58 milliards d'euros; soit une moyenne annuelle de 930 millions qu'il s'est plu à comparer au bilan de son prédécesseur: 568 millions d'euros.
La ville, a fait valoir le maire, a déjà consommé, sur ses exercices 2002 et 2003, 1,580 milliard. D'où le milliard annuel qu'il lui reste à mobiliser jusqu'à la fin de la mandature.
"Un effort exceptionnel", a martelé M. Delanoë: 433 euros par an et par habitant, deux fois plus que la moyenne de l'équipe Tiberi, et nettement au-dessus des villes de plus de 100.000 habitants (344 euros).
Il a mis en avant deux secteurs qui lui sont chers: sport (crédits doublés, de 144 à 290 millions d'euros) et culture (dépenses passant de 180 à 380 millions).
Cette "dynamique", ce "volontarisme" se doubleront, a assuré M. Delanoë, de la "rigueur la plus exigeante". C'est "le temps de l'intelligence de la dépense" a-t-il déclaré.
Enfin, le maire de la capitale a observé que les grandes ambitions parisiennes supposaient la constance des partenaires que sont l'Etat et la région Ile-de-France (par exemple pour le projet de tramway).
M. Delanoë veut par ailleurs davantage de financements européens pour sa ville. "Ils sont peanuts aujourd'hui" a-t-il déclaré.
A cinq jours de la discussion du budget modificatif 2003 de la capitale, le maire de Paris a présenté, lors d'une conférence de presse, un document inédit: son plan de crédits de paiements (soit, au contraire des autorisations de programme, les ressources réellement affectées aux opérations) jusqu'en 2007.
Les cabinets d'audit qui avaient mis à plat les comptes de Paris, après son arrivée à la tête de la mairie en mars 2001, avaient précisément préconisé la réalisation d'un tel plan pluriannuel, suggérant de passer d'une "logique budgétaire à une logique prospective".
Le total de l'investissement pendant sa mandature (2002 étant l'année de départ) atteindra, a souligné le maire, 5,58 milliards d'euros; soit une moyenne annuelle de 930 millions qu'il s'est plu à comparer au bilan de son prédécesseur: 568 millions d'euros.
La ville, a fait valoir le maire, a déjà consommé, sur ses exercices 2002 et 2003, 1,580 milliard. D'où le milliard annuel qu'il lui reste à mobiliser jusqu'à la fin de la mandature.
"Un effort exceptionnel", a martelé M. Delanoë: 433 euros par an et par habitant, deux fois plus que la moyenne de l'équipe Tiberi, et nettement au-dessus des villes de plus de 100.000 habitants (344 euros).
Il a mis en avant deux secteurs qui lui sont chers: sport (crédits doublés, de 144 à 290 millions d'euros) et culture (dépenses passant de 180 à 380 millions).
Cette "dynamique", ce "volontarisme" se doubleront, a assuré M. Delanoë, de la "rigueur la plus exigeante". C'est "le temps de l'intelligence de la dépense" a-t-il déclaré.
Enfin, le maire de la capitale a observé que les grandes ambitions parisiennes supposaient la constance des partenaires que sont l'Etat et la région Ile-de-France (par exemple pour le projet de tramway).
M. Delanoë veut par ailleurs davantage de financements européens pour sa ville. "Ils sont peanuts aujourd'hui" a-t-il déclaré.