Le débat sur la construction de tours à Paris sest soldé mardi par un accord PS-Verts sur une reconduction de la limite à 37 mètres de hauteur, et un voeu de lUMP pour que les immeubles de grande hauteur restent interdits dans la capitale.
Il est urgent dattendre, donc, pour la majorité municipale. Echaudé par les réactions épidermiques des élus verts qui avaient demandé dès lundi dans un voeu l'interdiction pure et simple de nouveaux immeubles de grande hauteur dans Paris, le PS et ses alliés de la majorité municipale (Verts, PCF, MRC) se sont finalement mis daccord pour le maintien du plafond de 37 mètres de haut en vigueur et appelant à un "débat démocratique" sur la question des hauteurs, a-t-on appris de source AFP.
LUMP, a elle repris des paragraphes du voeu déposé la veille par les Verts puis retiré par eux mardi après lélaboration du compromis avec les autres composantes de la gauche municipale. Le texte de lopposition demande qu'"afin de s'opposer au développement d'un urbanisme qui est l'antithèse d'un urbanisme à dimension humaine, respectueux d'un tissu urbain continu, vecteur de lien social, le prochain plan local d'urbanisme (PLU) respecte la servitude existante de limitation du vélum à 37 mètres, et qu'aucune modification postérieure à l'adoption du prochain PLU ne change cette servitude".
Contrairement aux élus verts qui refusent denvisager une quelconque densification de Paris, ville déjà la plus dense dEurope, lUMP souhaite continuer à réfléchir sur les possibilité de construire du logement dans la capitale. Il y a, relève Claude Goasguen, élu UMP, "380.000 m2 d'emprises foncières pouvant accueillir des édifices à Paris".
Laccord trouvé par la majorité municipale reprend l'essentiel des inquiétudes exprimées par les écologistes sur l'urbanisme vertical: surcoût d'entretien des tours, refus de densifier Paris et de mettre en place des "quartiers de tours" notamment.
Le compromis stipule que la limite de 37 mètres (une douzaine d'étages), édictée en 1975, sera maintenue dans le Plan local d'urbanisme (document qui succède à l'ancien Plan d'occupation des sols) en cours d'élaboration, mais laisse la porte ouverte à un changement possible après ladoption du prochain PLU.
La communauté des parisiens, depuis la réalisation du quartier des Olympiades dans le XIIIème, du Front de Seine et ses 22 tours dans le XVème, ou Curial-Cambrai dans le XIXème, reste très défavorable à la construction de tours. Cette méfiance prend souvent la forme dune opposition viscérale à tout projet dimmeuble de grande hauteur.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë s'est contenté de réclamer le droit de débattre de cette question: "Est-ce qu'on va se figer dans l'urbanisme des années soixante ?", a-t-il à nouveau demandé lundi. "Les grands artistes, Renzo Piano, Franck Gehry, Norman Foster créent partout, sauf à Paris. Ils n'ont pas le droit !", a-t-il regretté.
LUMP, a elle repris des paragraphes du voeu déposé la veille par les Verts puis retiré par eux mardi après lélaboration du compromis avec les autres composantes de la gauche municipale. Le texte de lopposition demande qu'"afin de s'opposer au développement d'un urbanisme qui est l'antithèse d'un urbanisme à dimension humaine, respectueux d'un tissu urbain continu, vecteur de lien social, le prochain plan local d'urbanisme (PLU) respecte la servitude existante de limitation du vélum à 37 mètres, et qu'aucune modification postérieure à l'adoption du prochain PLU ne change cette servitude".
Contrairement aux élus verts qui refusent denvisager une quelconque densification de Paris, ville déjà la plus dense dEurope, lUMP souhaite continuer à réfléchir sur les possibilité de construire du logement dans la capitale. Il y a, relève Claude Goasguen, élu UMP, "380.000 m2 d'emprises foncières pouvant accueillir des édifices à Paris".
Laccord trouvé par la majorité municipale reprend l'essentiel des inquiétudes exprimées par les écologistes sur l'urbanisme vertical: surcoût d'entretien des tours, refus de densifier Paris et de mettre en place des "quartiers de tours" notamment.
Le compromis stipule que la limite de 37 mètres (une douzaine d'étages), édictée en 1975, sera maintenue dans le Plan local d'urbanisme (document qui succède à l'ancien Plan d'occupation des sols) en cours d'élaboration, mais laisse la porte ouverte à un changement possible après ladoption du prochain PLU.
La communauté des parisiens, depuis la réalisation du quartier des Olympiades dans le XIIIème, du Front de Seine et ses 22 tours dans le XVème, ou Curial-Cambrai dans le XIXème, reste très défavorable à la construction de tours. Cette méfiance prend souvent la forme dune opposition viscérale à tout projet dimmeuble de grande hauteur.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë s'est contenté de réclamer le droit de débattre de cette question: "Est-ce qu'on va se figer dans l'urbanisme des années soixante ?", a-t-il à nouveau demandé lundi. "Les grands artistes, Renzo Piano, Franck Gehry, Norman Foster créent partout, sauf à Paris. Ils n'ont pas le droit !", a-t-il regretté.