Le boulevard Magenta à Paris, rénové après un an et demi de travaux pour faire une plus grande part aux piétons et aux circulations douces, a été inauguré mardi par le maire (PS) Bertrand Delanoë.
Après ceux du boulevard de Clichy-Rochechouart et de l'avenue Jean Jaurès, il s'agit du 3ème «espace civilisé» achevé à Paris.
Vaste artère très fréquentée entre République et Barbès, bordée d'immeubles haussmanniens, Magenta bénéficie d'un meilleur partage de l'espace public en faveur des piétons, vélos et bus. Il est désormais doté de 4 km de pistes cyclables, deux nouveaux couloirs de bus protégés et 70 nouvelles places de livraison. Trois cents arbres supplémentaires ont été plantés: une variété résistante d'ormes ("resisto-gold"), autrefois décimés par la graphiose.
Le maire, accompagné de ses adjoints Denis Baupin (Transports) et Christophe Girard (Culture), a souligné que la circulation automobile avait décru de 15% à Paris depuis 2001. «C'est quelque chose qu"il faut continuer à encourager puisque 75% de Parisiens effectuent leurs déplacements en transports en commun, 60% des habitants de banlieue se déplaçant à Paris. Cela ne veut pas dire que les 25% des Parisiens en voiture doivent être ignorés, mais il ne faut pas être dans l'immobilisme», a-t-il dit alors que les automobilistes se plaignent des embouteillages du boulevard.
«C'était une autoroute urbaine et je crois que la ville ne peut pas être qu'une autoroute urbaine. Ce sera pareil sur le boulevard des Maréchaux avec le tramway. On fait des boulevards pour les citadins. C'est une manière de penser la ville d'abord pour ses usagers», a affirmé le maire. «Je pense que c'est beaucoup mieux pour les piétons, les cyclistes, les poussettes, les personnes handicapées. On revient un peu à la source de ce qu'était le boulevard haussmannien qui avait été amputé de trois mètres de chaque côté pour les voitures», a-t-il estimé.
Pour Bertrand Delanoë, «un boulevard plus beau, qui n'est pas qu'une autoroute urbaine, c'est très favorable à l'activité économique. Les commerces qui étaient moribonds commencent à reprendre de la vitalité». Soixante-cinq passages piétons sécurisés ont été créés, quatre places réaménagées (place Jacques Bonsergent, de Roubaix, de la Bourse-du-Travail, parvis de l'église Saint-Laurent), et quatre placettes créées. Des installations artistiques éphémères accompagnent ce réaménagement. Seul l'espace boulevard Barbès est encore en travaux, sa livraison étant prévue en décembre.
L'opposition municipale, notamment l'UMP Claude Goasguen, a plusieurs fois dénoncé les difficultés de circulation dues aux nombreux chantiers que connaît la capitale. Reconnaissant que les travaux sont «traumatisants pour la vie en ville» et qu'il y a eu des «récriminations», le maire s'est félicité que le chantier de Magenta ait «gagné cinq mois de travaux», soit «cinq mois de nuisances en moins».
Vaste artère très fréquentée entre République et Barbès, bordée d'immeubles haussmanniens, Magenta bénéficie d'un meilleur partage de l'espace public en faveur des piétons, vélos et bus. Il est désormais doté de 4 km de pistes cyclables, deux nouveaux couloirs de bus protégés et 70 nouvelles places de livraison. Trois cents arbres supplémentaires ont été plantés: une variété résistante d'ormes ("resisto-gold"), autrefois décimés par la graphiose.
Le maire, accompagné de ses adjoints Denis Baupin (Transports) et Christophe Girard (Culture), a souligné que la circulation automobile avait décru de 15% à Paris depuis 2001. «C'est quelque chose qu"il faut continuer à encourager puisque 75% de Parisiens effectuent leurs déplacements en transports en commun, 60% des habitants de banlieue se déplaçant à Paris. Cela ne veut pas dire que les 25% des Parisiens en voiture doivent être ignorés, mais il ne faut pas être dans l'immobilisme», a-t-il dit alors que les automobilistes se plaignent des embouteillages du boulevard.
«C'était une autoroute urbaine et je crois que la ville ne peut pas être qu'une autoroute urbaine. Ce sera pareil sur le boulevard des Maréchaux avec le tramway. On fait des boulevards pour les citadins. C'est une manière de penser la ville d'abord pour ses usagers», a affirmé le maire. «Je pense que c'est beaucoup mieux pour les piétons, les cyclistes, les poussettes, les personnes handicapées. On revient un peu à la source de ce qu'était le boulevard haussmannien qui avait été amputé de trois mètres de chaque côté pour les voitures», a-t-il estimé.
Pour Bertrand Delanoë, «un boulevard plus beau, qui n'est pas qu'une autoroute urbaine, c'est très favorable à l'activité économique. Les commerces qui étaient moribonds commencent à reprendre de la vitalité». Soixante-cinq passages piétons sécurisés ont été créés, quatre places réaménagées (place Jacques Bonsergent, de Roubaix, de la Bourse-du-Travail, parvis de l'église Saint-Laurent), et quatre placettes créées. Des installations artistiques éphémères accompagnent ce réaménagement. Seul l'espace boulevard Barbès est encore en travaux, sa livraison étant prévue en décembre.
L'opposition municipale, notamment l'UMP Claude Goasguen, a plusieurs fois dénoncé les difficultés de circulation dues aux nombreux chantiers que connaît la capitale. Reconnaissant que les travaux sont «traumatisants pour la vie en ville» et qu'il y a eu des «récriminations», le maire s'est félicité que le chantier de Magenta ait «gagné cinq mois de travaux», soit «cinq mois de nuisances en moins».
