Exit Paris et ses grands projets architecturaux. La ville de Pékin a été désignée pour organiser en 2008 les Jeux olympiques. La capitale chinoise disposant d'une infrastructure peu adaptée devra se transformer en un gigantesque chantier.
Du blé qui pousse encore sur l'emplacement prévu du stade de 80.000 places, la piscine encore à l'état de rizière... tout ou presque reste à construire à Pékin pour accueillir les Jeux olympiques de 2008.
La capitale chinoise a pratiquement tout à construire: 22 des 37 sites, d'importants moyens de transport, des travaux colossaux au niveau des télécommunications, etc. Mais pour ce faire, Pékin dispose d'un soutien total du gouvernement et de la population (95%).
Le concept de son projet repose sur l'édification au nord de la ville de l'Olympic Green, un vaste parc qui accueillera notamment le village et le stade olympiques.
Un gigantesque chantier
L'organisation des JO, attribuée pour la première fois à la Chine vendredi par le Comité international olympique (CIO), va faire de Pékin un gigantesque chantier au cours des sept années qui viennent: la capitale chinoise ambitionne d'accélérer sa transformation en métropole internationale du XXIème siècle.
En plus des infrastructures purement sportives, cette ville de 12 millions d'habitants a prévu de revoir son urbanisme de fond en comble, avec de nouvelles lignes de métro et des grandes artères supplémentaires, jusqu'aux égouts et aux toilettes publiques qui subiront une rénovation bien méritée.
Le tout se fera au péril de ce qu'il reste des vieux quartiers de Pékin, déjà bien entamés par 20 années d'un décollage économique qui a radicalement modifié le visage d'une capitale huit fois centenaire.
Au coeur du projet 2008 figure un complexe olympique de 1.200 hectares au nord de la ville, à une dizaine de km de la place Tiananmen qui marque le coeur de la cité.
Pékin prévoit d'y construire 14 installations sportives, dont un stade de 80.000 places qui accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO ainsi que les épreuves d'athlétisme. Des dizaines d'architectes chinois et étrangers sont déjà en concurrence pour ce projet de stade.
Le complexe abritera également le village olympique, prévu pour accueillir 17.600 participants, et sera dominé par deux tours jumelles monumentales s'élançant vers le ciel. Le dispositif doit s'inscrire dans un immense espace vert parsemé de lacs, dans l'espoir de débarrasser Pékin de son étiquette de capitale la plus polluée du monde.
D'importantes rénovations
Si la capitale chinoise a décroché sa candidature avec un dossier essentiellement virtuel, elle dispose tout de même d'une quinzaine d'installations existantes. Mais, à l'image du Stade des Ouvriers, théâtre d'immenses rassemblements politiques durant la "Révolution culturelle" (1966-76), ces équipement devront être sérieusement rénovés. Le village des Jeux asiatiques de 1990, situé aux portes du futur complexe olympique, subira le même traitement.
Gao Yicun, un architecte qui participe au projet Pékin 2008, ne doute pas que toutes les installations seront prêtes à temps. "Notre ville change tellement vite. Pékin compte plus d'un million de travailleurs dans le BTP, alors ce n'est vraiment pas un problème", assure-t-il à un journaliste de l'AFP.
La capitale chinoise a pratiquement tout à construire: 22 des 37 sites, d'importants moyens de transport, des travaux colossaux au niveau des télécommunications, etc. Mais pour ce faire, Pékin dispose d'un soutien total du gouvernement et de la population (95%).
Le concept de son projet repose sur l'édification au nord de la ville de l'Olympic Green, un vaste parc qui accueillera notamment le village et le stade olympiques.
Un gigantesque chantier
L'organisation des JO, attribuée pour la première fois à la Chine vendredi par le Comité international olympique (CIO), va faire de Pékin un gigantesque chantier au cours des sept années qui viennent: la capitale chinoise ambitionne d'accélérer sa transformation en métropole internationale du XXIème siècle.
En plus des infrastructures purement sportives, cette ville de 12 millions d'habitants a prévu de revoir son urbanisme de fond en comble, avec de nouvelles lignes de métro et des grandes artères supplémentaires, jusqu'aux égouts et aux toilettes publiques qui subiront une rénovation bien méritée.
Le tout se fera au péril de ce qu'il reste des vieux quartiers de Pékin, déjà bien entamés par 20 années d'un décollage économique qui a radicalement modifié le visage d'une capitale huit fois centenaire.
Au coeur du projet 2008 figure un complexe olympique de 1.200 hectares au nord de la ville, à une dizaine de km de la place Tiananmen qui marque le coeur de la cité.
Pékin prévoit d'y construire 14 installations sportives, dont un stade de 80.000 places qui accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO ainsi que les épreuves d'athlétisme. Des dizaines d'architectes chinois et étrangers sont déjà en concurrence pour ce projet de stade.
Le complexe abritera également le village olympique, prévu pour accueillir 17.600 participants, et sera dominé par deux tours jumelles monumentales s'élançant vers le ciel. Le dispositif doit s'inscrire dans un immense espace vert parsemé de lacs, dans l'espoir de débarrasser Pékin de son étiquette de capitale la plus polluée du monde.
D'importantes rénovations
Si la capitale chinoise a décroché sa candidature avec un dossier essentiellement virtuel, elle dispose tout de même d'une quinzaine d'installations existantes. Mais, à l'image du Stade des Ouvriers, théâtre d'immenses rassemblements politiques durant la "Révolution culturelle" (1966-76), ces équipement devront être sérieusement rénovés. Le village des Jeux asiatiques de 1990, situé aux portes du futur complexe olympique, subira le même traitement.
Gao Yicun, un architecte qui participe au projet Pékin 2008, ne doute pas que toutes les installations seront prêtes à temps. "Notre ville change tellement vite. Pékin compte plus d'un million de travailleurs dans le BTP, alors ce n'est vraiment pas un problème", assure-t-il à un journaliste de l'AFP.