Les élus parisiens ont voté la création d'une aide à l'accession à la propriété, un prêt à taux zéro accessible aux jeunes ménages.
Le Prêt Paris Logement 0%, financé par la ville, est accordé aux moins de 35 ans, locataires du parc social, locataires ayant reçu un congé pour vendre, agents municipaux, pompiers, personnels de l'Assistance publique, acheteurs d'appartements destinés à des handicapés...
Il s'agit, selon l'adjoint (PS) au Logement Jean-Yves Mano, d'un "coup de pouce" (22.000 euros pour une personne seule, 36.000 pour un couple) destiné à "permettre à tous ceux qui le souhaitent de rester dans Paris", préservant ainsi la diversité de la capitale, "après 25 ans d'immobilisme".
Pas foncièrement hostiles à la mesure, les autres groupes politiques du Conseil de Paris ne l'ont cependant pas votée, pour des raisons différentes.
L'UMP a accusé le maire PS de Paris de se livrer à des "mesures cosmétiques à quelques semaines des élections, pour satisfaire quelques familles de bobos qui de toute façon n'ont pas besoin de vous pour se loger".
Pour le parti présidentiel, la crise du logement à Paris a été alimentée par la politique municipale d'achat "à des prix insensés d'immeubles haussmanniens occupés, pour le plus grand bonheur des marchands de biens et autres intermédiaires", selon les termes de Michel Bulté.
L'UMP souhaite que Paris acquière des terrains publics, dont le gouvernement vient de faire le recensement, et rappelle l'engagement du ministre Gilles de Robien à "doubler le nombre de logements sociaux annuels en France, donc à Paris".
L'UDF a comparé la nouvelle mesure, "marginale", et le bilan des mandatures antérieures: "22.150 logements" pour classes moyennes construits entre 1981 et 2000, a assuré Yves Galland, jadis adjoint au Logement.
Partisan d'une aide à la pierre, le PCF a craint que cette aide à la personne "ne contrarie pas la logique spéculative".
Enfin, les Verts ont relevé que les 20 millions d'euros que Paris y consacrera est égale aux crédits qu'elle consent pour un chantier autrement prioritaire à leurs yeux: la lutte contre l'insalubrité dans le "plus grand taudis d'Europe".
Il s'agit, selon l'adjoint (PS) au Logement Jean-Yves Mano, d'un "coup de pouce" (22.000 euros pour une personne seule, 36.000 pour un couple) destiné à "permettre à tous ceux qui le souhaitent de rester dans Paris", préservant ainsi la diversité de la capitale, "après 25 ans d'immobilisme".
Pas foncièrement hostiles à la mesure, les autres groupes politiques du Conseil de Paris ne l'ont cependant pas votée, pour des raisons différentes.
L'UMP a accusé le maire PS de Paris de se livrer à des "mesures cosmétiques à quelques semaines des élections, pour satisfaire quelques familles de bobos qui de toute façon n'ont pas besoin de vous pour se loger".
Pour le parti présidentiel, la crise du logement à Paris a été alimentée par la politique municipale d'achat "à des prix insensés d'immeubles haussmanniens occupés, pour le plus grand bonheur des marchands de biens et autres intermédiaires", selon les termes de Michel Bulté.
L'UMP souhaite que Paris acquière des terrains publics, dont le gouvernement vient de faire le recensement, et rappelle l'engagement du ministre Gilles de Robien à "doubler le nombre de logements sociaux annuels en France, donc à Paris".
L'UDF a comparé la nouvelle mesure, "marginale", et le bilan des mandatures antérieures: "22.150 logements" pour classes moyennes construits entre 1981 et 2000, a assuré Yves Galland, jadis adjoint au Logement.
Partisan d'une aide à la pierre, le PCF a craint que cette aide à la personne "ne contrarie pas la logique spéculative".
Enfin, les Verts ont relevé que les 20 millions d'euros que Paris y consacrera est égale aux crédits qu'elle consent pour un chantier autrement prioritaire à leurs yeux: la lutte contre l'insalubrité dans le "plus grand taudis d'Europe".