ÉNERGIES. Ce lundi 16 septembre 2019, la société Ailes Marines, en charge de la réalisation et de l'exploitation du parc éolien offshore de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), a sélectionné l'entreprise espagnole Navantia pour la fabrication des fondations du parc. Le chantier, prévu entre 2021 et 2023, devrait mobiliser au minimum 250 emplois.
Le projet de parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) se précise. Un peu plus d'un an après le feu vert de la préfecture, Ailes Marines, la société en charge de la réalisation et de l'exploitation du parc, a retenu l'entreprise espagnole Navantia pour la fabrication des 62 fondations des éoliennes offshore. Leur structure prendra la forme d'un treillis métallique en acier fixé sur le fond marin par des pieux, précise Ailes Marines. Ces fondations pèseront 1.175 tonnes pour une hauteur pouvant atteindre 74 mètres.
Ailes Marines affirme que son chantier, réparti entre Brest, Le Havre et l'Espagne, pourvoira au minimum 250 emplois en Bretagne entre 2021 et 2023, notamment des soudeurs, des oxycoupeurs, des échafaudeurs, des opérateurs de manutention et des superviseurs qualité. "Ce projet est une étape fondatrice dans l'émergence de la filière énergies marines en Bretagne. Une première étape qui permettra de positionner le port de Brest comme point d'ancrage de la filière sur la façade atlantique, et sans doute au-delà", a déclaré Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne. Pour rappel, le coût du projet est évalué à 2,5 milliards d'euros. À terme, le parc éolien développera une puissance de 1.850 Gwh/an, soit une énergie suffisante pour assurer la consommation de 850.000 personnes.
Ce que contient la loi énergies renouvelables, définitivement adoptée par le Parlement
