Alors que la consommation électrique mondiale des villes ne cesse d'augmenter, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) indique, dans son rapport annuel, que les panneaux solaires sur les toits pourraient fournir un tiers de l'électricité des villes en 2050.
Les villes doivent trouver des solutions d'électricité à faible émission de carbone rappelle l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans son rapport annuel sur les technologies de l'énergie publié mercredi 1er juin 2016. Elle leur conseille ainsi des solutions technologiques à long terme pouvant limiter l'augmentation de la température mondiale à maximum deux degrés, comme le prévoit l'accord de la Cop21. "Aujourd'hui, les villes abritent environ la moitié de la population mondiale , mais représentent près des deux tiers de la demande mondiale d'énergie et 70% des émissions de carbone du secteur de l'énergie, donc elles doivent jouer un rôle de premier plan pour atteindre les engagements COP21, " a expliqué Fatih Birol, le directeur exécutif de l'AIE, lors de la présentation du rapport. Sans changement dans les politiques actuelles, cette demande croissante va causer un doublement des émissions de CO2 des centres urbains en 2050, ajoute l'Agence basée à Paris et bras énergétique des pays de l'OCDE.
Les panneaux solaires pourraient fournir un tiers de la consommation électrique des villes en 2050
Parmi les solutions envisagées, l'agence estime que l'installation de panneaux solaires sur les toits des bâtiments pourrait permettre de fournir un tiers de la consommation électrique des villes d'ici à 2050. Ces édifices offrent aussi un potentiel important pour le déploiement des technologies les plus performantes, souligne l'AIE.
Alors que le rapport montre que les objectifs de la Cop21 sont réalisables, il constate cependant la baisse des progrès de déploiement des technologies d'énergie propre dans le monde, "en deçà de ce qui est nécessaire". Et ce malgré le développement de certaines technologies. En conclusion, l'agence note que les développements récents sur des technologies énergétiques propres sont encourageants mais précise par ailleurs que ces progrès sont encore trop lents et doivent être accélérés.
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