A quelques jours de ses quartiers d'été, la rédaction souhaite vous faire revivre en images ses reportages «coups de cœur». Une rencontre, un lieu, une réalisation… voici ce qui nous a marqué et nous a donné envie de reparler d'un projet. Aujourd'hui, partons pour la Pologne, à la découverte du Stade national de Varsovie, ce « panier en osier » conçu par le cabinet JSK Architecki.
Trois mois avant le coup d'envoi du match d'ouverture de l'Euro 2012 à Varsovie, l'opportunité m'est offerte de m'y rendre et découvrir les principales installations sportives et les nouvelles infrastructures de transport de la capitale polonaise. Clou de ma visite, le Stade national qui vient d'être imaginé par le cabinet d'architecte germano-polonais JSK Architecki.
Sur le terrain, l'impression est forte malgré le froid glacial d'un mois de mars. Depuis le pont Józef Poniatowski qui enjambe la Vistule, on hésite longuement, à la vue du bâtiment, entre une couronne royale et un « panier en osier ». Derrière sa façade rouge et blanche, le majestueux et imposant édifice a déjà connu plusieurs vies jusqu'à l'attribution de la Coupe européenne de football à la Pologne et à son voisin ukrainien.
Symbole d'un passé chargé d'histoire, l'ancien « stade du 10e anniversaire » transformé accueille, en ce 29 février 2012, le jour de son inauguration, le match opposant la Pologne au Portugal. Quelques heures avant le premier coup de sifflet, des ouvriers s'affairaient encore pour apporter le dernier coup de pinceau au site !
Nouveau symbole de la modernité
Au terme du match, un sentiment de fierté nationale planait au-dessus de la capitale. « Nous sommes fiers de notre nouveau stade. C'est un symbole qui montre que la Pologne est aujourd'hui un pays européen », nous confiait Kazimierz, un jeune supporter, rencontré à la sortie du stade. Le lendemain, Mariusz Rutz, l'architecte du cabinet J.S.K, mandaté pour la conception de l'enceinte, affichait un grand sourire : « Des grands joueurs comme Cristiano Ronaldo ou Nani sont même venus nous féliciter à l'issue de la rencontre.» Au final, une rencontre touchante et riche d'enseignement sur un projet devenu tout un symbole de modernité à l'Est de l'Europe.
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