CONCOURS. Le ministère de la Cohésion des territoires a lancé ce 20 février la 7e édition du Palmarès des jeunes urbanistes.
Qui rejoindra la longue liste des lauréats du Palmarès des jeunes urbanistes ? Organisé tous les deux ans, ce concours récompense des urbanistes de moins de 40 ans qui, par leur prise de risques et leur capacité à défricher les territoires, apportent des réponses aux problématiques urbaines et territoriales contemporaines. A travers ce palmarès, le ministère de la Cohésion des territoires entend "encourager les jeunes professionnels à faire évoluer la discipline".
Les candidats ont jusqu'au 30 avril 2018 pour déposer leur dossier. Le ministère précise que dans un premier temps, les dossiers seront examinés par une commission technique pluridisciplinaire qui proposera une première analyse des candidatures et servira pour les discussions du jury. Composé de professionnels venus de tous le champ de l'urbanisme (concepteurs, urbanistes, maîtres d'ouvrage et personnalités qualifiées), le jury se réunira en juin 2018 pour désigner les lauréats. Il lui appartiendra de définir, en fonction de la qualité des candidatures, le nombre de lauréats à retenir. Les lauréats seront récompensés lors de la cérémonie du Grand Prix de l'urbanisme fin 2018.
Il est enfin expliqué qu'à travers cette récompense, le ministère souhaite valoriser les techniques et les innovations qui entrent en résonance avec les transformations actuelles de l'urbanisme et constitueront les savoir-faire de demain. Trois positionnements majeurs seront particulièrement valorisés :
- La prise en compte les grands enjeux contemporains comme l'adaptation au changement climatique, les évolutions économiques et sociétales et la participation des habitants à la construction de leur cadre de vie pour le développement d'un urbanisme durable ;
- Le renouvellement des pratiques professionnelles : nouvelles méthodologies, nouveaux partenariats et nouveaux outils ;
- La contribution aux débats d'idées pour améliorer le partage des enseignements, renouveler les doctrines et échanger sur des pratiques professionnelles souvent cloisonnées."