"Le Palais des Beaux-Arts de Lille est représentatif d'une architecture solennelle faite de masse, d'ombres et de lumière, de volumes majestueux et de belles enfilades", rappelle le tandem d'architectes, Jean-Marc Ibos & Myrto Vitart. Amputé de moitié lors de sa réalisation, le bâtiment a subi dans le temps de nombreux affronts conduisant à un encombrement généralisé de l'espace. Le musée s'est replié sur lui-même.
Le parti pris du projet ? "Restituer au lieu sa normalité. Les correspondances, les profondeurs, les perspectives sont restaurées par démolition des adjonctions ; les arcades libérées. Le musée est alors littéralement projeté sur l'extérieur avec, en fond de perspective, une mince construction qui donne à lire la dimension, jamais réalisée, du projet d'origine."