PAC TERTIAIRE. Décarbonation et baisse des consommations oblige, les perspectives de déploiement des solutions de pompes à chaleur sur le segment du tertiaire sont importantes. Pour accompagner le mouvement, l'AFPAC lance un guide sur les leviers à mettre en place pour garantir que les technologies sont adaptées aux segments d'activité couverts.
C'est un guide de 70 pages -avec les annexes-, qui se propose de cerner les enjeux afférents au déploiement des solutions de pompes à chaleur dans un secteur encore pour l'heure oublié : celui du tertiaire. Un ouvrage intitulé sobrement : "Les pompes à chaleur dans les bâtiments tertiaires, leviers de performance et enjeu de décarbonation". Avec comme leitmotiv derrière ce travail de recension un discours bien rodé par l'Association française pour les pompes à chaleur (AFPAC) : cette solution répond aux enjeux sur la décarbonation et la réduction des consommations d'énergie dans le bâtiment. Il faut dire que jusqu'à présent, la PAC était encore principalement étiquetée "résidentiel".
Une technologie encore confidentielle dans le tertiaire
Le groupe de travail de l'AFPAC qui a travaillé sur le guide qui vient d'être dévoilé ce 8 novembre 2023 a donc souhaité que cette solution soit davantage présente sur un secteur où elle demeure encore confidentielle, à savoir le tertiaire. "Dans un contexte où les pouvoirs publics parlent de décarboner les usages dans le bâtiment, le tertiaire reste peu abordé, rappelle François Deroche, le président de l'AFPAC. Il représentait pourtant en 2020 pas moins d'1 milliard de m2 chauffés, sachant que 64% de ces surfaces sont couvertes pour les segments des espaces de travail, des commerces et de l'enseignement". Un chiffre d'autant plus considérable qu'en 2021, la consommation d'énergie annuelle des bâtiments du secteur tertiaire a atteint 260 TWh (dont 100 TWh pour la seule part liée au chauffage), soit 16% de la consommation énergétique totale du pays. Elle a également représenté 6% des émissions totales de CO2. Le tertiaire qui n'est finalement ni le plus émissif ni le plus énergivore du secteur du bâtiment doit pourtant également entamer sa mue.
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