L'Ouzbékistan vient de réclamer la réalisation d'une expertise indépendante au Tadjikistan voisin, avant que ne soit relancée la construction d'un immense barrage hydroélectrique qui risque d'avoir des conséquences négatives pour l'économie ouzbèke.
Avant que ne soit relancée la construction de l'immense barrage hydroélectrique du Tadjikistan, l'Ouzbékistan dans une lettre adressée à son homologue tadjik, a averti qu'il demanderait l'aide de la communauté internationale pour défendre sa position concernant ce barrage de Rogoun. «La position de principe de l'Ouzbékistan est qu'avant d'entamer la construction du barrage de Rogoun, il est indispensable de réaliser une expertise indépendante concernant ce projet fondé sur des bases datant d'il y a environ 40 ans», indique en effet ce courrier.
L'Ouzbékistan redoute que ce barrage ait des conséquences sur son industrie du coton, dépendante de l'eau qui vient du Tadjikistan, ainsi qu'un impact négatif sur l'environnement pour des millions d'Ouzbeks vivant en aval. Mais le Tadjikistan, ancienne république soviétique la plus pauvre, voit dans la construction de ce dernier un moyen de résoudre ses problèmes chroniques en matière d'énergie et en même temps d'exporter de l'électricité.
L'Ouzbékistan redoute que ce barrage ait des conséquences sur son industrie du coton, dépendante de l'eau qui vient du Tadjikistan, ainsi qu'un impact négatif sur l'environnement pour des millions d'Ouzbeks vivant en aval. Mais le Tadjikistan, ancienne république soviétique la plus pauvre, voit dans la construction de ce dernier un moyen de résoudre ses problèmes chroniques en matière d'énergie et en même temps d'exporter de l'électricité.