La Drac, qui a bien sûr affirmé qu'il fallait protéger l'intégralité du site au titre des Monuments historiques, a néanmoins accepté de laisser une marge de manœuvre sur les intérieurs. « L'armée a fait énormément de modifications dans les intérieurs mais n'a rien démoli », explique l'architecte. « La caserne a été peu à peu transformée avec la disparition du cheval dans les forces militaires durant l'entre-deux guerres. Puis une école vétérinaire rattachée à l'armée a pris le relais, avant de laisser la place à une école de formation des officiers de l'armée de terre. »
Le projet de viabilisation du site par la ville a consisté à ouvrir la clôture, à faire rentrer les rues, l'éclairage, les réseaux, et à créer une sorte de lotissement en mailles réparti sur trois zones, et donc sur trois cours : la cour principale (l'ancienne place d'armes), qui est maintenant la place centrale publique ; la Cour d'Eylau à l'est (le chantier est terminé) ; et la Cour d'Orléans à l'ouest (les travaux sont en train de s'achever).