Le parquet de Marseille a annoncé samedi la mise en examen de cinq personnes pour avoir employé une trentaine d'ouvriers polonais, payés quatre euros de l'heure sur des chantiers de construction.
L'affaire a été révélée samedi par le quotidien régional La Provence. Un des deux co-gérant d'une société basée à Marseille mais de droit britannique a été placé sous mandat de dépôt vendredi. L'autre co-gérant et trois de leurs proches ont été placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour «travail dissimulé, abus de biens sociaux et conditions d'hébergement incompatible avec la dignité humaine».
Les ouvriers polonais étaient recrutés via une société au «montage compliqué pour éviter qu'on s'intéresse à elle», a précisé la même source. Ils étaient payés quatre euros de l'heure, ce qui permettait à la société de passer «des marchés 30% en dessous des tarifs habituellement pratiqués». De surcroît, selon «La Provence», les ouvriers étaient logés dans des conditions rudimentaires sur les chantiers.
Les ouvriers polonais étaient recrutés via une société au «montage compliqué pour éviter qu'on s'intéresse à elle», a précisé la même source. Ils étaient payés quatre euros de l'heure, ce qui permettait à la société de passer «des marchés 30% en dessous des tarifs habituellement pratiqués». De surcroît, selon «La Provence», les ouvriers étaient logés dans des conditions rudimentaires sur les chantiers.