JUSTICE. Le 25 avril 2022, près de neuf ans après les faits, débute au tribunal d'Evry le procès de l'accident ferroviaire du train Paris-Limoges, en gare de Brétigny-sur-Orge. Il doit durer 8 semaines. La SNCF, SNCF Réseau et un cadre sont mis en cause. La question de la maintenance des voies sera au cœur des discussions. Rappel des faits et calendrier.
Vendredi 12 juillet 2013. Jour de départ en vacances. Il est 17h11 quand, en gare de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne, un train Intercités déraille. Il avait quitté Paris peu avant, en direction de Limoges. L'accident entraîne la mort de sept personnes : trois dans le train, quatre sur le quai. Une des pires catastrophes ferroviaires sur le sol français. Plusieurs centaines de blessés sont aussi à déplorer.
C'est près de neuf ans plus tard, le 25 avril 2022, que s'ouvre le procès dans cette affaire, au tribunal correctionnel d'Evry. Un procès de grande envergure : il se tiendra durant 8 semaines, jusqu'au 17 juin, dans la salle des assises, mais une autre salle le diffusera également. Au total, 435 victimes ont été identifiées, et 184 personnes, dont 9 personnes morales, se sont portées parties civiles. Une quarantaine ont exprimé leur volonté d'être entendues. La SNCF, SNCF Réseau et un cadre local comparaissent. Les chefs d'accusation : "homicides involontaires" et "blessures volontaires".
Défaut de maintenance
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