Le forum mondial pour les énergies futures s'est ouvert lundi à Abu Dhabi. Déjà, les dirigeant de plusieurs pays ont appelé au développement de ce type d'énergies, afin d'enrayer les émissions de gaz à effet de serre et malgré le fiasco du sommet de Copenhague.
Alors que le World Future Energy Summit, forum mondial des énergies futures, s'est ouvert lundi à Abou Dhabi, le président de l'archipel des Maldives, Mohammed Nasheed, a estimé que «si nous n'agissons pas maintenant, nos barrières de corail vont disparaître, la chaleur dans les pays désertiques deviendra insupportable et des pays comme les Maldives vont disparaître sous la montée du niveau des océans». L'archipel, situé dans l'océan Indien, est en effet menacé par la montée du niveau des océans et pourrait être submergé. «La question du changement climatique n'est pas un problème du même ordre que les autres, comme le commerce ou le désarmement. Nous n'avons pas de temps pour des discussions interminables», a poursuivi Mohammed Nasheed, faisant référence à l'échec des négociations sur le climat lors du sommet de Copenhague, en décembre.
L'Agence internationale pour l'énergie renouvelable (Irena) organise pendant quatre jours ce sommet pour les énergies renouvelables à Abu Dhabi. Quelque 98 gouvernements et délégations y sont attendus, ainsi que 20.000 visiteurs venus découvrir les nouvelles solutions en termes d'énergies renouvelables. D'autres participants aux discussions ont plaidé en faveur du développement des énergies propres. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, également présent au forum, a estimé que les émissions de gaz à effet de serre était un «défi» mondial et a exposé l'expérience de son pays qui veut, selon lui, que la part des énergies renouvelables soit portée de 20 à 30% en 2023. Il a aussi affirmé que la Turquie contribuait à la sécurité énergétique de l'Europe à travers le projet Nabbuca de transport de gaz, une énergie propre, à travers son territoire, vers le Vieux continent.