La dette de l'Etat vis-à-vis des principaux opérateurs du logement social dans l'Outre-mer a progressé de près de 40 millions d'euros au premier semestre 2006. A fin juin, elle atteint près de 100 millions d'euros fin juin, selon des chiffres publiés mardi par Collectifdom.
Estimant l'Outre-mer «oublié» par le plan de cohésion sociale du ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du logement Jean-Louis Borloo, Collectifdom, le collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais, a tiré le signal d'alarme en communiquant des chiffres à l'AFP.
Collectifdom estime pourtant considérable les besoins de la filière du logement social dans l'Outre-mer, une zone où elle réhabilite 6.000 maisons par an. Selon elle, ce sont 1.100 entreprises et 6.000 emplois directs qui seraient menacés par les factures impayées de l'Etat.
La situation est d'autant plus difficile pour les différents opérateurs de logements sociaux dans les départements d'Outre-mer que les HLM y sont financés à hauteur de 25% par l'Etat, contre 6 à 7% en métropole.
Au total, selon Collectifdom, ce sont 70.000 logements qui seraient actuellement insalubres dans les départements d'Outre-mer.
Collectifdom estime pourtant considérable les besoins de la filière du logement social dans l'Outre-mer, une zone où elle réhabilite 6.000 maisons par an. Selon elle, ce sont 1.100 entreprises et 6.000 emplois directs qui seraient menacés par les factures impayées de l'Etat.
La situation est d'autant plus difficile pour les différents opérateurs de logements sociaux dans les départements d'Outre-mer que les HLM y sont financés à hauteur de 25% par l'Etat, contre 6 à 7% en métropole.
Au total, selon Collectifdom, ce sont 70.000 logements qui seraient actuellement insalubres dans les départements d'Outre-mer.