Vers plus de sécurité sur les chantiers

 

La numérisation des outils sert aussi à la sécurité des ouvriers. Le fabricant Stanley s'est ainsi associé à un fournisseur de téléphonie pour développer des produits connectés pouvant, via une application, localiser en permanence les travailleurs isolés ou dans des zones à risque. Ce système peut alors envoyer des alertes en cas de dangers.

 

Assurer la sécurité, c'est aussi ce qu'entend proposer l'entreprise Qadri avec un casque de chantier nouvelle génération baptisé Smart Helmet, utilisant la réalité augmentée. Ce casque serait capable d'assister l'ouvrier mais sur des chantiers connectés. Au-delà de sa fonction protectrice, il serait capable d'identifier un circuit défectueux, d'afficher une carte des lieux et de communiquer avec les équipes. Autre exemple, une entreprise allemande s'est associée à Intel pour proposer des gants connectés. L'idée est de faire vibrer le gant si l'ouvrier se trompe d'outil lors d'action spécifique, le gant scannant les objets utilisés.


Utile pour évaluer et éviter la pénibilité


Enfin, le développement du numérique dans les machines intéresse aussi les services de ressources humaines. Certains professionnels, comme Sopra RH, espèrent que les données récoltées par ces outils 2.0 seront utiles pour calculer les expositions aux facteurs pénibilité. Ce serait une bonne nouvelle pour bon nombre d'entreprises qui s'arrachent les cheveux pour définir l'exposition de leurs salariés. Concrètement, les travailleurs pourraient avoir sur eux un objet connecté capable d'identifier et récolter des informations liées à l'exposition au bruit, aux vibrations, aux températures élevées.

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